Prêtre 2.0 : il prend la pause avec un sabre laser pour la sortie de Star Wars

Ce n'est pas parce qu'on a consacré sa vie à Dieu qu'on ne doit pas entretenir sa culture cinématographique. Les prêtres sont des hommes (presque) comme les autres, et celui de l'église Sainte-Blandine à Lyon l'a prouvé hier en postant une photo de lui muni d'un sabre laser, pour la sortie du dernier volet de la saga "Star Wars". 

Le père David Gréa a créé un sacré buzz hier en postant une photo étonnante de lui sur le compte Twitter de l'église de Lyon Centre Sainte-Blandine. Sur le cliché en question, ce dernier pose en soutane avec le sabre laser de "Star Wars" à la main et la célèbre référence "Je suis ton père", la veille de la sortie du dernier opus de la saga culte. En légende, un autre clin d'œil au film : « La force, et pas n’importe laquelle, celle de l’Esprit Saint ! #StarWars #EvangileSelonSaintLuke. »

La force, et pas n’importe laquelle, celle de l’Esprit Saint ! #StarWars #EvangileSelonSaintLuke pic.twitter.com/sPwiEPaurx

— Eglise Lyon centre (@egliselc) 15 Décembre 2015

La photo a donc forcément eu un immense succès sur les réseaux sociaux, le public n'étant pas habitué à ce genre de publication de la part d'une église catholique. Benjamin Pouzin, membre du groupe pop chrétien Glorious, a confié au "Progrès" : ils ont voulu dire que pour les chrétiens, la force qui arrive et se réveille, c'est celle de Jésus à Noël." Le père David Gréa s'est prêté de bonne grâce à l'exercice, tout en y mettant du sens : "La force, c'est l'Esprit. Celle que nous défendons en tant que chrétiens est pacifique. Si nous avons fait cela, c'est parce que "Star Wars" parle à une génération. C'est pour nous une autre manière de s'adresser aux gens."

L'église Sainte-Blandine est réputée on le rappelle pour sa modernité puisqu'elle propose des messes d'un autre genre : animées, gaies et accompagnées en musique plus que moderne et actuelle par le groupe Glorious. Bref, une église 2.0 qui surfe sur l'air du temps comme le prouve à nouveau le père David Gréa.

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.

L'étude complète