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Qu'est-ce qu'on va voir au ciné ?

Publié le 31 mars 2016 à 00h00

Modifié le 23 juin 2016 à 12h02

par melodie

Encore une belle semaine de ciné qu'on entame en sélectionnant un peu au pif trois films dont on juge la qualité sans les avoir vus mais en notant leurs bande-annonce et affiche... 

Five - d'Igor Gotesman

Le réalisateur Igor Gotesman, on le connaît pour être l’auteur de "Casting(s)" sur Canal + ; dans "Five", il s'est à nouveau entouré de Pierre Niney, mais aussi de François Civil, Igor Gotesman, Margot Bancilhon, et Idrissa Hanrot qui forment une bande d'amis. En gros ça raconte l'histoire de cinq amis d'enfance qui emménagent ensemble. Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d'assumer sa part en se mettant à vendre de l'herbe. Mais n'est pas dealer qui veut !

La bande-annonce : 4,5/5

Il y a plusieurs teasers ; celui qui nous a bien fait marrer c'est celui de la scène des "taz", diffusé dans les salles obscures (fou rire garanti), et même si Pierre Niney peut avoir une gueule un peu agaçante, on le kiffe quand même !

L'affiche : 2,5/5

Encore et toujours du jaune, la question est : pourquoi ?

Five affiche

7/10 : Pour la comédie de la semaine ! 

Un deuxième film en page 2

Kung Fu Panda - de Jennifer Yuh, Alessandro Carloni

C'est le retour de Po ! Souvenez-vous, le gros panda avait toujours cru son père disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas

La bande-annonce : 3,5/5

Encore un trailer bien marrant pour un film d'animation ! Mais pas le plus drôle qui soit.

L'affiche: 2,5/5

Quand le père et le fils panda se retrouvent après des années de séparation, ça se bidonne ! Par contre Dreamworks, malgré tout le bien qu'on en pense, n'arrive pas au niveau de classe des Pixar !

Kung-Fu-Panda-3-

Une note de 6/10 : Pour le film d'animation idéal pour les vacances de Pâques ! 

Un troisième film en page 3

13 hours - de Michael Bay

Après "Pearl Harbour" et "No Pain No Gain", Michael Bay signe un troisième film qui traite d'une histoire vraie. Le pitch de "13 hours" est simple et à lire avec une grosse voix : « Benghazi, Libye, 11 septembre 2012. Face à des assaillants sur-armés et bien supérieurs en nombre, six hommes ont eu le courage de tenter l’impossible. Leur combat a duré 13 heures... » Bref une histoire vraie vu sous l'œil patriote de Bay qu'on préférait voir jouer avec ses "Transformers" !

La bande-annonce : 1/5

Des "gentils" soldats américains doivent tenir un siège face aux "salopards" de terroristes arabes... le tout filmé par Michael Bay #MainDroiteSurLeCoeur. Après on dit pas que c'est forcément tout pourri car Michael Bay maîtrise son domaine, c'est juste qu'il ne faut pas avoir peur de l'OD d'explosions, de grosses musiques larmoyantes et des remords tirés par le cheveux de beaux GI aux yeux bleus.

L'affiche : 2,5/5

Pas trop mal esthétiquement parlant... Je vous laisse deviner laquelle a été choisi pour inonder les cinémas américains...

13 HOURS AFFICHE

Une note finale de 3,5/10 : un film pour patriote américain que nous ne sommes pas #DonaldTrumpLikesThis

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Des vestiges exceptionnels datant du Ier siècle retrouvés lors de fouilles archéologiques à Lyon

Publié aujourd'hui à 17h00

par Antoine Lebrun

À Lyon, l’histoire n’est jamais bien loin sous nos pieds… mais au cimetière de Loyasse, elle vient carrément de refaire surface avec fracas. Perché sur la colline de Fourvière — spot stratégique et ultra symbolique de l’antique Lugdunum — le chantier de réaménagement du cimetière a réveillé un trésor archéologique digne d’un péplum version lyonnaise.

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Depuis 2023, les archéologues fouillent patiemment le sous-sol en vue de la construction d’un nouvel ossuaire. Résultat ? Jackpot historique. En creusant un peu plus au nord de la zone initiale, ils sont tombés sur les fondations d’une porte monumentale romaine, datée du Ier siècle après J.-C. Une première à Lyon. Avec ses tours massives de plus de 8 mètres de diamètre et des murs d'1,50 m d’épaisseur, cette entrée imposante en disait long sur le prestige de la capitale des Gaules. À l’époque, c’est un peu comme si vous arriviez en ville par un arc de triomphe XXL.

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© Service archéologique de la Ville de Lyon

Mais ce n’est pas tout. Juste à côté, c’est une voie romaine exceptionnelle qui a été dégagée, dans un état de conservation quasi insolent. Il s’agirait de la fameuse Voie de l’Océan, celle-là même qui reliait Lugdunum à la Manche. Rien que ça. Les dalles parfaitement alignées reposent sur un sol maçonné pour dompter les pentes de Fourvière. L’ingénierie romaine dans toute sa splendeur.

Un glorieux passé historique sous les pavés lyonnais

Et cerise sur le millefeuille historique : un fossé défensif vieux de près de 2000 ans a également été mis au jour. Daté des IIe-IIIe siècles, il aurait été creusé pour défendre la ville lors de la bataille de Lyon en 197, opposant Clodius Albinus à l’empereur Septime Sévère. Un vestige unique, témoignage silencieux d’une époque où Lyon était le théâtre de batailles épiques.

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© Service archéologique de la Ville de Lyon

Bref, entre Game of Thrones antique et série Netflix archéologique, Lyon continue de prouver qu’elle cache sous ses pavés des histoires plus grandes que nature.


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