fautes-2-1200

Les fautes de français à bannir (mais qu'on fait tous)

Publié le 18 novembre 2020 à 06h10

Modifié le 2 janvier 2023 à 07h14

par La Rédac'

Ce n’est pas « quelque soit » mais « quel(s) que soi(en)t » ou « quelle(s) que soi(en)t ».

On ne s’excuse jamais en écrivant « autant pour moi » mais « au temps pour moi ». Ben ué.

On ne part pas faire une "ballade" mais une "balade". Avec deux "l", le mot ballade désigne une forme musicale. Lorsque le mot désigne une promenade, il ne s’écrit qu’avec un "l".

"J’étais censé aller faire du sport" et pas "sensé". Lorsqu’on peut remplacer "censé" par "supposé", le mot s’écrit avec un "c". Lorsqu’il commence par un "s", "sensé" signifie quelque chose qui a du sens.

« Quelquefois » s’écrit de cette façon. En un mot. Ça fout un coup non ?

Non, ce bon vieux monsieur S n’a rien à faire avec « parmi » et « malgré », bien que ce soit assez moche…

Le blog Saint-et-naturel a bien raison quand il dit que le verbe « appeler » est super ennuyeux à écrire. C’est bien simple, on ne peut pas l’écrire correctement du premier coup, jamais.

On ne dit pas « je me suis permise » mais « je me suis permis » (oui, même si on est une fille). Quand le verbe “permettre” est utilisé à la forme pronominale, il ne s’accorde pas sauf si le COD est placé avant le verbe, comme par exemple « la remarque qu’elle s’est permise était pertinente ».

Ça, ce sont les erreurs classiques et insoutenables qui nous font perdre de précieuses minutes : « je peins » ou « je peinds ». Lequel est bon ? Hein, hein ?

Pour finir, un peu de chiffres : « cent » et « vingt » prennent un « » seulement lorsqu’ils sont multipliés.



Voilà, attention, c’est le bûcher pour le prochain qui fait ces fautes.

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
lyonnais-favorables-fermeture-zoo-lyon

La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

Publié aujourd'hui à 19h00

par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

fermeture-zoo-parc-tete-or-lyon-paz

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

fermeture-zoo-parc-tete-or-lyon-paz

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


À LIRE AUSSI