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Pourquoi c’est de plus en plus craignos de mettre son appart sur Airbnb (quand on est locataire à Lyon) ?

Publié le 4 novembre 2019 à 09h00

Modifié le 14 juin 2021 à 16h40

par Antoine Lebrun

Quand on est jeune et insouciant, l’un des meilleurs plans de la terre pour financer ses excès consiste à proposer l’appart qu’on loue en sous-location sur Airbnb. Une pratique qui peut s’avérer ultra-lucrative, notamment pendant les fêtes (comme la Fête des Lumières…), et qui fait en plus une bonne excuse pour aller dormir chez un(e) pote pour pouvoir accueillir des hôtes. Mais il y a un hic : c’est totalement illégal ! Si la législation a bénéficié d’un flou juridique durant plusieurs années, la loi est aujourd’hui claire à ce sujet.

Si vous êtes proprio, vous pouvez vous permettre de louer votre résidence principale durant un maximum de 120 jours par an. Et si vous êtes locataires, la sous-location est strictement interdite à moins d’une autorisation express du bailleur (sauf si le bail a été signé avant le 27 mars 2017, auquel cas la sous-location est possible). Le prix à payer en cas de sous-location illégale : le remboursement intégral des loyers perçus ainsi que l’expulsion du logement. Oui, ça picote.

La ville de Lyon va pouvoir demander la liste des logements présents sur Airbnb

D’autant qu’à Lyon, Airbnb est absolument partout. D’après les dernières données publiées par le site américain, on compterait plus de 11 000 logements lyonnais sur la plateforme (sachant que la ville compte environ 300 000 logements). Plus éloquent encore : dans le centre-ville, plus de 10  % des logements sont proposés à la location sur Airbnb. Alors forcément, la ville s’est décidée à prendre des mesures face à l’ampleur du phénomène : selon un décret publié jeudi dernier par le ministère de l'économie et des finances, les villes pourront obliger les plateformes de location temporaire de donner une fois par an la liste détaillée des logements loués via leur service et ce à compter du 1er décembre prochain.


© Projet de transformation du PEM Perrache

Pourquoi faire me direz-vous ? C’est tout simple : avec cette liste, les municipalités pourront ainsi connaître le nombre exact de jours de location d'un logement sur la plateforme. Quand on sait que certaines régies immobilières embauchent déjà du personnel pour « fliquer » les locateurs qui proposent leur logement en sous-location sans l’accord du propriétaire, on dirait bien que tenter de passer entre les mailles du filet est de plus en plus risqué. Alors on ne peut que vous conseiller de résister, même face à un joli pactole de 500€ par nuit pour votre 50 m2 pendant la Fête des Lumières…

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Lyon va installer un jacuzzi XXL en libre accès au coeur du parc de la Tête d'Or tout l'été

Publié hier à 19h00

par Antoine Lebrun

Lyon continue de repousser les limites du bien-être urbain. Dès cet été, un jacuzzi géant sera installé en plein cœur du parc de la Tête d'Or, à deux pas du lac. Une première en France, qui promet d’attirer aussi bien les amateurs de détente que les curieux en quête d’expériences insolites.

Une "bulle de relaxation" en plein air

Imaginé par un collectif d’urbanistes et de spécialistes du thermalisme, ce jacuzzi XXL pourra accueillir jusqu’à 50 personnes simultanément. Chauffé à 38°C grâce à un système écologique et responsable, il sera en libre accès durant la journée et réservé aux séances de relaxation encadrées en soirée. "On veut offrir un moment de détente absolue au cœur de la ville, en symbiose avec la nature", explique l’un des porteurs du projet.

Si l’idée séduit déjà une partie des Lyonnais, elle fait aussi grincer des dents. Certains pointent du doigt une "thermalisation" du parc. "D’abord les barques sur le lac, maintenant un jacuzzi… Bientôt un sauna dans les Grandes Serres ?!", s’indigne une riveraine. Les défenseurs du patrimoine naturel s’inquiètent aussi de l’impact écologique d’un tel dispositif, notamment en termes de consommation d’eau et d’énergie.

Une inauguration très attendue

Malgré les polémiques, les travaux ont déjà commencé et l’inauguration est prévue pour le début de l’été. Des sessions de "jacuzzi yoga", des bains de minuit et même un partenariat avec un célèbre spa lyonnais seraient à l’étude pour compléter l’offre. Reste à voir si les Lyonnais plongeront avec enthousiasme… ou si le projet finira par couler sous la pression.

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