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Bermuda gate : mais pourquoi les mecs n\'auraient pas le droit de mettre un bermuda au travail ?

Publié le 3 juillet 2018 à 16h02

Modifié le 6 juillet 2018 à 07h29

par La Rédac'

Enfin, ils ont obtenu gain de cause : les chauffeurs de bus de la RATP ont désormais le droit de porter un bermuda l'été. 

Ils le réclamaient depuis longtemps, et ils ont obtenu gain de cause. La garde-robe des chauffeurs RATP compte désormais un pantalon qui se transforme en bermuda. Un détail vestimentaire qui change tout en période de forte chaleur. 

On est heureux pour eux, les pauvres, ils devaient souffrir en pantalon toute la journée. Mais quid des autres métiers ? Cette avancée chez la RATP relance un débat dans le milieu du travail : peut-on venir au boulot en bermuda ? 

L'argument N°1, c'est bien évidemment la comparaison avec les tenues autorisées pour les femmes. Dans la majorité des espaces de travail, les femmes peuvent venir bosser en jupe ou en robe, laissant leurs jambes à l'air. Mais étonnamment, cela ne passe pas avec les hommes. Pourquoi ? 

C'est vrai qu'une jupe tailleur fait plus classe qu'un bermuda, qui semble un peu crier "vacances !". Mais si on concevait des modèles sobres, fins, élégants ? Une sorte de pantalon de costume formel version short, en somme. 

Et tant qu'à faire, on aurait aussi des vestes à manches courtes, et la cravate serait facultative. Ce serait chouette, non ?? Sauf que si c'était si simple, on l'aurait déjà fait, sans aucun doute. Il y a clairement quelque chose qui distingue les jupes sur les femmes au bureau et les bermudas sur les hommes. Et la réponse est complètement absurde mais assez évidente : les poils

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Parce que soyons honnêtes : aussi sexy que certains puissent les trouver, les poils ça ne fait pas très professionnel. Sauf qu'au final, tout cela n'est qu'une question d'image et on en arrive au problème principal. On continue à vouloir couvrir les poils, déclarés signes de la virilité, tout en déclarant qu'on souhaite abolir les différences entre hommes et femmes. 

Laissons donc les salariés venir au boulot en short et en bermuda, et ces derniers peuvent se raser ou non, comprenons que ça n'a pas d'importance car ça ne changera rien à la qualité de leur travail. Et cela marche aussi pour les femmes : qu'elles puissent venir au boulot avec des jambes aussi poilues qu'un chaton, et qu'on les félicite pour leur travail archi-professionnel. 

Laissons donc les gens porter des bermudas, laissons nos poils respirer et mettons fin à ce débat inutile et sans fin sur le port des shorts au boulot. Il y a un moment quand on a chaud, il faut se déshabiller. Et ça sera mon mot de la fin. 

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Deux nouveaux radars viennent d'être mis en service sur l'A46 à l'entrée de Lyon

Publié aujourd'hui à 09h00

par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


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