« Si je devais parler de toutes les fois où je me suis forcée à avoir des rapports juste pour qu'il me laisse dormir... » Nous sommes (trop) nombreuses à faire passer le plaisir de notre partenaire avant le nôtre, à gérer la contraception et la protection seules. Pourtant, la sexualité n’est pas qu’une affaire de femmes.
Vous avez déjà entendu parlé de la charge mentale, ces tâches à répétition qui sont souvent effectuées seule et qui ont cette fâcheuse tendance à épuiser mentalement. Eh bien la charge sexuelle, c’est la même chose.
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Les pratiques sexuelles des femmes consistent souvent à se caler sur le plaisir et la jouissance de leur conjoint au détriment de leur propre désir. « La plupart de mes partenaires exigeaient une fellation alors qu’ils refusaient de me faire un cunni. Sans parler des mecs qui n’essayent même pas de me donner un orgasme », explique Laura, 23 ans. Quand un homme jouit, le rapport s’arrête. Et la femme dans tout ça ?
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De nombreuses femmes s’inquiètent si leur conjoint n’a pas d’orgasme, quitte à oublier leur propre plaisir. Selon une étude publiée dans The Guardian, les femmes lesbiennes ont beaucoup plus d’orgasmes que les femmes hétérosexuelles.
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À ce problème s’ajoute celui de la contraception, trop souvent oubliée par les hommes. « Les préservatifs, c’est moi qui les avais et qui y pensais tout le temps », ajoute Camille, 25 ans. Côté pilule, c’est aux femmes de s’en occuper, de ne pas l’oublier et de subir les effets secondaires.
Résultat : cette charge a de fortes répercussions sur la sexualité. Les femmes sont plus souvent fatiguées et sont par conséquent moins investies sexuellement. Plus un couple est égalitaire, plus la femme peut dire oui. Vous savez ce qu’il vous reste à faire….
