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L’épidémie de coronavirus peut-elle menacer les gros festivals lyonnais ?

Publié le 4 mars 2020 à 16h20

Modifié le 5 mars 2020 à 11h29

par Antoine Lebrun

Alors que le coronavirus gagne du terrain en France, le ministre de la Santé a récemment annoncé que les rassemblements de plus de 5 000 personnes “en milieu confiné” seront désormais interdits. D’où notre question : doit-on craindre pour la tenue des principaux festivals à venir à Lyon ?


Dans le Rhône, cinq personnes ont officiellement contracté le coronavirus pendant que la Région Auvergne-Rhône-Alpes totalise 51 cas (dont plus de 25 autour d’un foyer en Haute-Savoie). En réaction à a propagation du virus sur le territoire français, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu confiné. Et les premières annulations ont commencé à tomber à Lyon : le concert de Gims prévu à la Halle Tony Garnier le 10 mars, tout comme celui de Matt Pokora à Amneville et le semi-marathon de Paris ont été annulés ou reportés pendant que le concert de James Blunt, qui n’a réuni « que » 4 300 personnes a lui été maintenu.


© nito100

Si l’épidémie n’en est qu’à ses prémices, il y a fort à parier que la vis devrait encore se serrer au cours des prochaines semaines. Dans le même temps, plusieurs manifestations sont reportées ou menacées comme Tomorrowland Winter, officiellement annulé, la Foire de Lyon, officiellement reportée du 16 au 24 mai, et le festival Japan Touch Haru & Geek Touch (4-5 avril à Eurexpo), toujours dans l'attente d'une décision préfectorale. Des faits qui nous poussent à voir plus loin et à craindre pour les gros festivals très attendus que sont Nuits sonores, les Nuits de Fourvière, la première édition du Felyn Festival ou encore Jazz à Vienne.

Le coronavirus, invité surprise des festivals lyonnais ?

Nuits sonores (19-24 mai), Nuits de Fourvière (2 juin-31 juillet), Jazz à Vienne (25 juin-11 juillet) ou encore le très attendu Felyn Festival au Groupama Stadium (19 et 20 juin) ont prévu de rassembler des milliers de Lyonnais (mais pas que) lors des prochaines semaines. Mais qui dit évènements populaires, dit aussi barre des 5 000 visiteurs allégrement dépassée. Pour vous donner un ordre d'idée, Nuits sonores a rassemblé 130 00 fêtards l'an dernier pendant que Nuits de Fourvière a acceuilli quelques 192 000 visiteurs et jusqu'à 229 000 pour Jazz à Vienne. Alors doit-on réellement craindre pour la tenue de ces festivals emblématiques ? La réponse se trouve sans doute entre oui et non…

Évidemment, la psychose autour de la propagation du coronavirus n’en est encore qu’à ses balbutiements mais le fait est que le virus est déjà bien intégré dans le quotidien des Français. De nombreux autres cas devraient être détectés dans les prochaines semaines pour atteindre un pic effrayant. Sauf qu’après la pluie vient le beau temps… Comme c’est le cas en Chine depuis plusieurs jours, le virus perd clairement du terrain et semble voué à disparaître d’ici quelques mois tout au plus. Compte tenu des mesures mises en place dans l’Hexagone, la chute du coronavirus pourrait être précipitée par la vigilance des autorités sanitaires couplée à celle des habitants.

S’il est donc encore trop tôt pour se prononcer sur d'éventuelles annulations à venir, l’optimisme est de rigueur quant à la disparition progressive d’un virus qui effraie autant qu’il ne divise…

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C’est un événement qui risque d’attirer une foule de passionnés du grand écran. Tim Rose, figure emblématique du puppeteering hollywoodien et acteur dans la saga Star Wars, posera ses valises à Lyon le 12 avril, le temps d’une journée exceptionnelle au musée Cinéma et miniature. Son nom ne vous dit peut-être rien au premier abord, mais ses créatures, elles, sont gravées dans la pop culture. L’Amiral Ackbar dans Star Wars ? C’est lui. Les marionnettes de The Dark Crystal ou encore des Télétubbies ? Lui aussi. Doctor Who, Dinosaures… Bref, Tim Rose, c’est un maestro du genre, un magicien des coulisses du cinéma.

Et le plus beau dans tout ça ? Il partagera son savoir lors de deux masterclasses inédites. Au programme : les secrets du puppeteering, cet art fascinant qui permet de donner vie à des personnages en latex et en mousse. Il expliquera comment il anime ses créatures, dévoilera des anecdotes de tournage et prendra le temps de répondre aux questions des spectateurs. Et, bien sûr, il signera des dédicaces personnalisées pour les fans.

Un conseil : ne traînez pas pour réserver votre place. Ce genre de rencontre, c’est comme un sabre laser en vente sur Tatooine : ça part vite !


Source : Le Progrès


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