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Coup de gueule : les irréductibles qui portent encore et toujours leur masque SOUS le nez

Publié le 29 janvier 2021 à 14h25

Modifié le 20 janvier 2022 à 16h51

par Antoine Lebrun

Ça faisait un bon bout de temps qu’on avait plus pousser une petite gueulante… Alors nous revoilà chargés à bloc pour faire ce qu’on fait de mieux : geindre et nous plaindre (on est quand même français oh !). Aujourd’hui, on s’attaque à une tranche de la population qui, pour des raisons évidemment compréhensibles et acceptables, se baladent encore avec son masque (qu’il soit chirurgical ou en tissu) SOUS le nez. C’est quoi votre problème ?

On vous voit venir, alors on anticipe : on sait, c’est ultra-galère de respirer avec ces foutus masques qui ont fait une entrée forcée et fracassante dans nos vies depuis bien trop longtemps. Il suffit qu’on ait à monter une côte (genre les Pentes de la Croix-Rousse) ou des escaliers (genre pour aller à Fourvière) et nous voilà en pleine crise d’hypoventilation. Sauf que voilà, la règle est la même pour tout le monde : le masque c’est sur le nez et pas autrement. Alors évidemment, on n’est pas des bêtes et on ne dit pas qu’il faut même éviter de le baisser discretos quand on passe dans une rue déserte mais on essaie de se tenir en communauté.

Encore la faute des hommes !

Derrière ce coup de gueule de vieux con (en vrai, j’ai même pas 30 ans mais il semblerait que mes ancêtres m’ait laissé un petit héritage bougon) se cache un phénomène mondial qui serait surtout visible…chez les hommes (encore eux, tiens donc…). Un constat établi par James Gorman, journaliste scientifique au New York Times, qui compare même cette tendance de « mask-slipping » au célèbre « manspreading », concept selon lequel les hommes écarteraient souvent les jambes lorsqu'ils s'asseyent, pour se mettre а l’aise, empiétant ainsi sur les autres. Attention, tout cela ne signifie évidemment pas que tous les hommes portent leur masque ainsi et qu'aucune femme n'est coupable de cette hérésie...

Le journaliste cité va même plus loin en tentant de trouver une explication à ce phénomène. La taille du nez des hommes qui serait plus grand que celui des femmes et ferait ainsi glisser les masques ? D’après lui, cette théorie ne tient pas. Alors les hommes auraient-il simplement besoin de plus d’air que les femmes et les enfants ? Là encore, ça ne tient pas la route puisque respirer sous un masque, aussi relou que cela puisse être, reste possible. La seule et unique raison observée serait celle qui laisse penser que les hommes feraient davantage preuve de négligence que les femmes. En gros « on est des bonhommes alors on montre nos pifs, y’a quoi ? ».

Masque + lunettes, le cocktail de l’enfer

Sauf qu’on le sait depuis maintenant plusieurs mois, le virus circule et se transmet par la bouche, le nez et les yeux. Donc en plus de le remonter au-dessus de vos museaux, il faudrait carrément mettre le masque sur vos mirettes (non, on déconne hein…). Chose rare pour un coup de gueule : on va faire une exception pour une partie (très importante) de la population clairement pas épargnée par l’arrivée du masque dans nos vies : les porteurs de lunettes. Pour avoir fait l’expérience, garder ses lunettes et son masque sur le nez est l’un des trucs les plus insupportables de l’ère moderne.

Avec les lunettes, on n’y voit strictement rien tant la buée générée par notre respiration remonte dans notre masque pour venir aveugler nos verres. Et forcément, sans lunettes, on n’y voit rien non plus parce qu’on est myope comme des taupes. Alors la seule solution reste de descendre un chouïa le masque sous le tarin pour laisser circuler l’air qui peut ainsi s’échapper ailleurs que devant nos yeux. Là encore, des génies ont trouvé des techniques miracles pour échapper à cette déconvenue en calant par exemple le masque sous les lunettes (on a essayé et ça tient environ 12 secondes) mais cette manoeuvre est réservée à l’élite.

Pour conclure : mettez votre masque sur votre nez et portez des lentilles. Merci.


Source : Slate

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C’est un événement qui risque d’attirer une foule de passionnés du grand écran. Tim Rose, figure emblématique du puppeteering hollywoodien et acteur dans la saga Star Wars, posera ses valises à Lyon le 12 avril, le temps d’une journée exceptionnelle au musée Cinéma et miniature. Son nom ne vous dit peut-être rien au premier abord, mais ses créatures, elles, sont gravées dans la pop culture. L’Amiral Ackbar dans Star Wars ? C’est lui. Les marionnettes de The Dark Crystal ou encore des Télétubbies ? Lui aussi. Doctor Who, Dinosaures… Bref, Tim Rose, c’est un maestro du genre, un magicien des coulisses du cinéma.

Et le plus beau dans tout ça ? Il partagera son savoir lors de deux masterclasses inédites. Au programme : les secrets du puppeteering, cet art fascinant qui permet de donner vie à des personnages en latex et en mousse. Il expliquera comment il anime ses créatures, dévoilera des anecdotes de tournage et prendra le temps de répondre aux questions des spectateurs. Et, bien sûr, il signera des dédicaces personnalisées pour les fans.

Un conseil : ne traînez pas pour réserver votre place. Ce genre de rencontre, c’est comme un sabre laser en vente sur Tatooine : ça part vite !


Source : Le Progrès


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