La première fois que j’ai fait l’amour, mes cris ont été pour Hollywood… « Tu m’as menti ! C’est pas comme dans les films ! », j’ai hurlé. Bien sûr, j’ai dû expliquer à mon partenaire que je parlais du sexe en général (et pas de la taille du sien). Et après une réconciliation (sur l’oreiller), on était tous les deux d’accord pour dire que si le sexe, c’est génial la plupart du temps, ça peut aussi devenir un truc flippant…
Un site américain a d’ailleurs voulu savoir quelles étaient nos plus grandes peurs relatives à la sexualité. Dans le cadre de cette étude, 2000 personnes (Américains et Européens, hommes et femmes) ont dû noter leurs peurs liées au sexe, sur une échelle de 1 à 10.
En nette majorité, on redoute d’être confrontés à des situations entraînant de lourdes conséquences (Maladies Sexuellement Transmissibles, bébé non désiré). Cette conscience des dangers est plutôt positive. Mais la suite est moins glorieuse : les réponses dénotent un vrai manque de confiance en soi. On est nombreux à avoir peur de ne pas être assez séduisants physiquement, de ne pas assurer au lit, d’être trop inexpérimentés…
Parce que c'est plus marrant, on a répertorié toutes les réponses de l'étude dans une infographie (au poil).
© Cécile Jaillard
Bonus de l'étude : les différences hommes/femmes
L'étude démontre aussi que les résultats varient en fonction du genre. La pire peur des femmes est que leur partenaire refuse un rapport protégé. Les hommes, eux, redoutent de contracter une MST. Les deux camps sont visiblement faits pour s’entendre.
Les réponses qui viennent ensuite, par contre, sont un reflet direct des clichés imposés à chaque genre. Les hommes ont peur de ne pas assurer, de ne pas être assez bien "montés", de ne pas donner d’orgasme à leur partenaire ou de finir trop vite. De leur côté, les femmes craignent de se retrouver dans une situation gênante, de ne pas être assez attirantes, qu’on leur fasse des propositions qui les mettent mal à l’aise ou que leur partenaire ne comprenne pas que non, ben c’est non.
En plus de décrypter les peurs de chacun, cette étude démontre que la sexualité s’accompagne encore de beaucoup d’inquiétudes. C’est dommage non ? Et si on profitait plutôt du moment présent…