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Pourquoi certains individus sont-ils plus agaçants que d’autres ?

Publié le 28 janvier 2019 à 15h33

Modifié le 29 janvier 2019 à 07h13

par La Rédac'

Votre patron franchit le seuil de votre bureau et vous voilà complètement crispé. Comment est-ce possible, me direz-vous ? Tout simplement parce que certaines personnes sont naturellement plus agaçantes que d’autres ! (Loin de nous l’idée que vous travailliez mal…)


Votre collègue entre dans une pièce et met instantanément tout le monde à l’aise, quand d’autres, à contrario, vous font serrer les dents, peu importe ce qu’ils font. Cette réaction est, en réalité, due à la présence affective, un concept défini il y a plusieurs années par Noah Eisenkraft et Hillary Anger Elfenbein.

L’expérience consistait à former des groupes d’étudiants d’une école de commerce et de les faire travailler ensemble sur les mêmes projets pendant un semestre. Chaque étudiant devait ensuite noter ses camarades en fonction des émotions qu’il ressentait : colère, tristesse, stress, ennui, décontraction, joie ou enthousiasme. Les chercheurs ont alors remarqué qu’une importante partie des émotions était due à la présence affective de leurs pairs. « Notre manière d’agir possède une signature émotionnelle », explique le professeur Elfenbein.

Vous l’avez sûrement déjà remarqué ; lorsqu’un collègue est joyeux, ses émotions influencent celles des autres individus présents dans la pièce. Les émotions sont contagieuses, pourtant la présence affective est différente. Elle se manifeste indépendamment de l’état émotionnel dans lequel nous sommes, peu importe que la personne soit triste ou joyeuse. Grosso modo, si certaines personnes sont juste agaçantes, cela ne veut pas dire qu’elles sont tout le temps de mauvaise humeur.

Cette présente affective s’expliquerait alors par le langage corporel, le ton de la voix ou la capacité d’écoute. Ceux qui ont une présence affective positive font en sorte que les autres se sentent bien, même s’ils sont personnellement anxieux ou tristes. Pour ne plus être naturellement agaçant, il faudrait donc tempérer ses émotions, voire les effacer pour ne plus influencer les autres. Il vous reste donc des progrès à faire...

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par Antoine Lebrun

C’est un petit séisme immobilier qui secoue Lyon. Alors que certaines grandes villes françaises voient les prix de la pierre se stabiliser, la capitale rhodanienne, elle, dégringole. Selon le dernier baromètre LPI - iad publié en mars 2025, le prix moyen signé au mètre carré à Lyon chute de 4,1 % sur un an pour s’établir à 4 576 €/m².

Jusqu'à -9,7% dans un arrondissement de Lyon

Mais derrière cette moyenne se cachent des écarts spectaculaires entre les quartiers. Le 3ᵉ arrondissement décroche la palme de la plus grosse baisse avec un plongeon de 9,7 %. Le 7ᵉ, le 8ᵉ et le 9ᵉ suivent le mouvement avec des baisses oscillant entre -4,6 % et -5,2 %. Autant dire que les bonnes affaires se concentrent désormais sur la rive gauche et dans les quartiers en pleine mutation.

Pourquoi un tel retournement de situation ? Le cocktail est bien connu : des prix qui avaient atteint des sommets jusqu’en 2022, un accès au crédit devenu bien plus compliqué, et une envie croissante des Lyonnais d’aller respirer un peu plus loin, en périphérie. Résultat : les vendeurs doivent revoir leurs prétentions à la baisse et les acheteurs n’hésitent plus à négocier sec. La marge de manœuvre est réelle et les professionnels du secteur le confirment : le rapport de force a bel et bien changé de camp.

L'heure est (peut-être) à l'investissement

Évidemment, tout n’est pas bradé. Le 6ᵉ arrondissement reste le roi du luxe à Lyon avec un prix moyen flirtant avec les 5 886 €/m², pendant que le 2ᵉ et le 1ᵉʳ continuent de tenir leur rang au sommet du classement. Mais pour les chasseurs de bonnes affaires, le sud et l’ouest de Lyon deviennent des terrains de jeu privilégiés. 7ᵉ, 8ᵉ, 9ᵉ et même 5ᵉ arrondissement : voici les nouvelles terres de conquête pour investir malin.

Moralité ? 2025 pourrait bien être l’année rêvée pour enfin devenir propriétaire à Lyon sans vendre un rein (ou deux). Mais attention, cette accalmie des prix ne durera peut-être pas éternellement…


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