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Comment gruger la queue d\'un club ?

Publié le 23 mars 2018 à 15h30

Modifié le 24 mars 2018 à 07h59

par La Rédac'

Voici l’expérience d’une vie entière de débauche, de substances et de stratégies fumeuses pour contourner la queue d’un club résumée en un article. Parce qu’évidemment, j’arrive toujours en club à 2h du mat’ et qu’à chaque fois, tout le monde a la même idée que moi. Alors, bon prince, je vous livre mes conseils imparables pour ne plus vous les geler dans une queue bondée avec un inconnu qui vous parle de sa rupture. Sérieusement, qui a encore envie d’entendre vos histoires de coeur ? Cet article a justement été écrit pour éviter ça. Sinon, courage.


La solution classique : retrouver votre pote imaginaire tout devant



Qui ne l’a pas déjà faite ? Elle est classique et imbattable. Hop, au détour d’une parole bien sentie, vous expliquez à votre auditoir que votre pote est tout devant, presque au premier rang, et qu’il vous a gardé une place en vous attendant,
“car vous étiez grave en retard”. Sauf que la queue d’un club, ce n’est pas la queue d’un supermarché, et vous ne pourrez donc pas prétexter avoir oublié le papier toilette pour la gruger entièrement

La solution risquée : vous faire passer pour le DJ

Avec un peu de chance, vous finirez même en loge parce que le mec de l’entrée vous aura crû et filé un bracelet loges. Et là, chapeau ! Sauf que vous en profiterez, vers quatre heures du mat’, pour vous prendre vraiment pour le DJ après avoir pris trop de poudre de Perlinpinpin et renverser votre pinte sur la console DJ. Puis tout casser, évidemment. Bolosse, va.

La solution de riche : soudoyer le videur

Vous êtes riche mais surtout très con. Car en plus d’être un petit con qui demande à chaque soirée sa guest-list pour rentrer gratos, vous trouvez toujours une solution pour ne pas payer à l’entrée. Et la meilleure quand on est riche, c’est évidemment de payer le videur. Finalement, vous n’aurez payé que le taxi du retour, deux minutes plus tard et un coup de pied au cul en bonus. Habile.

La solution à la con : courir droit devant (et très vite)

En fait, elle nécessite juste un peu de préparation. De bonnes chaussures, un échauffement irréprochable et c’est parti pour un contre-la-montre. Bah ouais, parce qu’il faudra que vous couriez très vite pour échapper aux videurs, au retour.

La solution honteuse : faire le mort à l’entrée et vous faire transporter à l’intérieur

Celle-là, même Cahuzac n’a pas osé la faire. Et pourtant, Dieu sait que c’est un champion en matière de foutage de gueule. Sérieusement ? J’espère que la personne qui se retrouvera dans la même salle de repos que vous, et qui a une raison valable d’être là, vous vomira dessus. Et j’espère qu’elle aura mangé un grec sauce Biggy Burger.

La vraie solution : rester chez vous

C’est vrai, quoi... Avez-vous vraiment envie de vous les peler pendant trente minutes dans une queue bruyante et remplie de connards en priant qu’on ne vous recale pas à l’entrée comme la dernière fois, puis attendre encore trente minutes pour poser votre veste avant d’aller faire un tour au bar pour qu’on vous serve enfin, au bout de trente minutes (tiens donc) un verre de gin dégueulasse que vous boirez en trois minutes ? Sérieusement, pas moi. Alors restez chez vous, la nuit n’en vaut pas la peine.

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Place aux piétons, aux vélos et aux végétaux

Mais ce lifting urbain ne se contente pas de faire joli. La transformation de la rue s’inscrit dans un projet global d’apaisement des mobilités. Les trottoirs ont pris leurs aises pour laisser place aux piétons, une large piste cyclable fait le trait d’union avec les grands axes lyonnais, et des placettes végétalisées ont fleuri aux carrefours stratégiques pour redonner un peu de vie de quartier. Le tout sans mettre les commerçants sur la touche : les places de stationnement ont été maintenues côté droit de la rue pour conserver un accès facile aux garages et supermarchés du coin.

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Source : Mes Infos


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