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Un homme fait une crise cardiaque après avoir bu 12 energy drinks par jour

Publié le 23 juin 2021 à 16h01

Modifié le 24 juin 2021 à 09h08

par Agathe S


C’était en 2017, quand un matin, Lee Kamen a fait une crise cardiaque, dans le bar dont il est propriétaire. Après de nombreux examens cliniques, le verdit est tombé. Cet accident était directement lié à sa consommation excessive de boissons énergisantes.

« Je buvais entre huit et douze boissons énergisantes par jour »

Pendant 1 an, ce propriétaire d’un bar à Hull, en Angleterre, a bu jusqu’à 12 boissons énergisantes par jour, « pour tenir le coup » confie-t-il au magazine anglais Hull Live. Il profitait de ses passages chez le grossiste pour acheter des caisses de boissons énergisantes. Ce petit rituel nocif a duré pendant un an. Lee Kamen affirme que jusqu’à cet incident, il « ne savait absolument pas que c'était mauvais d'en boire.»



Un cas loin d’être isolé

Si Lee Kamen a décidé de prendre la parole après son accident, c’est parce que selon lui, les risques encourus par la consommation de ces boissons énergisantes sont trop peu connus. Ce ne sont d’ailleurs pas moins de 8 individus qui ont rapporté avoir été victime de problèmes cardiaques à cause de leur consommation excessive de boissons énergisantes.

« En tout, l’excès est un vice »

Comme disait Sénèque, notre ami philosophe du 1e siècle, « En tout, l’excès est un vice ». 20 siècle plus tard, on ne peut que le confirmer. Il avait déjà tout compris, Sénèque. Que ce soit pour la consommation de boissons énergisantes, ou pour votre pratique de course à pieds : en faire trop finira toujours par faire du mal à votre santé. Il n’y a que d’amour, dont on ne se lasse pas et dont notre corps ne souffre pas, et encore... 

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par Antoine Lebrun

C’est un petit séisme immobilier qui secoue Lyon. Alors que certaines grandes villes françaises voient les prix de la pierre se stabiliser, la capitale rhodanienne, elle, dégringole. Selon le dernier baromètre LPI - iad publié en mars 2025, le prix moyen signé au mètre carré à Lyon chute de 4,1 % sur un an pour s’établir à 4 576 €/m².

Jusqu'à -9,7% dans un arrondissement de Lyon

Mais derrière cette moyenne se cachent des écarts spectaculaires entre les quartiers. Le 3ᵉ arrondissement décroche la palme de la plus grosse baisse avec un plongeon de 9,7 %. Le 7ᵉ, le 8ᵉ et le 9ᵉ suivent le mouvement avec des baisses oscillant entre -4,6 % et -5,2 %. Autant dire que les bonnes affaires se concentrent désormais sur la rive gauche et dans les quartiers en pleine mutation.

Pourquoi un tel retournement de situation ? Le cocktail est bien connu : des prix qui avaient atteint des sommets jusqu’en 2022, un accès au crédit devenu bien plus compliqué, et une envie croissante des Lyonnais d’aller respirer un peu plus loin, en périphérie. Résultat : les vendeurs doivent revoir leurs prétentions à la baisse et les acheteurs n’hésitent plus à négocier sec. La marge de manœuvre est réelle et les professionnels du secteur le confirment : le rapport de force a bel et bien changé de camp.

L'heure est (peut-être) à l'investissement

Évidemment, tout n’est pas bradé. Le 6ᵉ arrondissement reste le roi du luxe à Lyon avec un prix moyen flirtant avec les 5 886 €/m², pendant que le 2ᵉ et le 1ᵉʳ continuent de tenir leur rang au sommet du classement. Mais pour les chasseurs de bonnes affaires, le sud et l’ouest de Lyon deviennent des terrains de jeu privilégiés. 7ᵉ, 8ᵉ, 9ᵉ et même 5ᵉ arrondissement : voici les nouvelles terres de conquête pour investir malin.

Moralité ? 2025 pourrait bien être l’année rêvée pour enfin devenir propriétaire à Lyon sans vendre un rein (ou deux). Mais attention, cette accalmie des prix ne durera peut-être pas éternellement…


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