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Une femme est trop vieille pour avoir un enfant après 36 ans selon les hommes

Publié le 29 juin 2021 à 16h18

Modifié le 2 octobre 2023 à 08h53

par Alice G

Il semblerait malheureusement que sexisme et âgisme (c'est-à-dire toutes les formes de discrimination, de ségrégation ou de mépris fondés sur l'âge) aillent de pair. Selon une étude, les hommes définissent l'âge d'une femme comme un critère essentiel pour sa capacité à être une bonne mère. Un préjugé misogyne sexiste, qui n'a absolument pas lieu d'être. 

Un constat alarmant 

L'étude menée par l'Institut de sondage Yougov au Royaume-Uni nous livre ce constat plus qu'alarmant : la plupart des hommes (46%) jugent que les femmes devraient être mères avant d'atteindre leurs 35 ans. D'ailleurs, 35% des femmes interrogées partagent cet avis...

A contrario, pour 71% des hommes, devenir père dans cette tranche d'âge (36-40 ans) est tout à fait acceptable. WTF. Un écart à l'image des préjugés dont les femmes sont victimes. Le mythe selon lequel la fertilité des femmes chute à 35 ans vient anéantir les espoirs d'équité homme-femme. 

Et cerise sur le gâteau, selon le panel interrogé, il est admis que l'âge idéal pour devenir parent serait à 28 ans pour le genre féminin, contre 30 ans pour la gent masculine. Pourquoi un tel écart ? La question reste sans réponse... 

La réaction des réseaux sociaux

Sur le web, on trouve le meilleur comme le pire. Mais cette fois, il faut dire que la vague de colère des internautes face aux réponses de ce sondage est justifiée. On ne comprend toujours pas à quel moment les hommes ont leur mot à dire en ce qui concerne l'âge de procréer pour les femmes. C'est une décision qui dépend des femmes, et elles sont libres de chacun des choix concernant leur corps. En définitive, entre carrière, famille, loisirs et même voyages, le bon moment pour avoir un enfant, c'est quand on se sent prête ! 

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Municipales à Lyon : en tête d'un sondage, le candidat Jean-Michel Aulas fait trembler les Verts

Publié aujourd'hui à 12h30

par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).

Jean-Michel Aulas en tête si...

Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.

Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.

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Les jeunes au secours de Doucet quand les anciens plébiscitent Aulas

En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).

Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.

Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.


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