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L’île Maurice crée un visa spécial d’un an renouvelable pour les télétravailleurs

Publié le 3 novembre 2020 à 18h26

Modifié le 12 avril 2021 à 16h51

par Lisa B


La proposition est aguicheuse. La sublime île Maurice propose de nous faire oublier le climat morose qui règne chez nous pour ses plages paradisiaques. Le 23 octobre dernier, le Conseil des Ministres mauricien a annoncé la création d’un nouveau visa "premium". Celui-ci s’étale sur une durée d’un an (renouvelable), et est destiné à tous les télétravailleurs qui peuvent exercer leur métier n’importe où, avec pour seul matériel requis un ordinateur et une connexion internet fonctionnelle. Seul bémol : toutes celles et ceux qui sont confinés en France ne peuvent voyager en dehors des frontières européennes… tant que le confinement n’est pas levé.

Quand les frontières rouvriront (espérons le plus vite possible), il suffira d’être salarié d’une entreprise, d’avoir des revenus extérieurs à l’île et de pouvoir présenter un projet de long séjour sur l’archipel pour obtenir ce visa. L’île Maurice prévoit également d’ouvrir ce visa aux jeunes retraités.

Une assurance voyage et maladie est également requise ; néanmoins, l’île Maurice est une destination sécurisée, avec peu de cas de Covid-19 recensés sur ses 1,2 millions d’habitants, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.


Relancer l’économie, un besoin urgent

La création de ce visa n’est pas due au hasard. Elle permet au gouvernement de relancer l’économie de l’île, durement affectée par la crise sanitaire, et notamment le déclin du tourisme cet été qui a failli engendrer la faillite d'un grand nombre de commerçants et d’hôtelleries. Le tourisme représente presque un quart du PIB de l’île Maurice, ce qui signe l’urgence de relancer l’économie du territoire plus que jamais en danger.

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Municipales à Lyon : en tête d'un sondage, le candidat Jean-Michel Aulas fait trembler les Verts

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par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).

Jean-Michel Aulas en tête si...

Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.

Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.

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Les jeunes au secours de Doucet quand les anciens plébiscitent Aulas

En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).

Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.

Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.


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