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On a trouvé la technique pour être peinard financièrement à 40 ans

Publié le 27 février 2019 à 17h30

Modifié le 23 juillet 2021 à 10h04

par La Rédac'

La technique est simple : s'efforcer d'économiser au moins 50% de ses revenus tous les mois dans le but d'avoir assez de liquidité à investir, quitter son job et vivre de ses dividendes. Une manière de se consacrer (pleinement), à partir de 40 ans, à ce qui nous tient à cœur et pourquoi pas de se lancer dans ce qui nous fait le plus vibrer et rêver, sans considération de salaire.

Économiser drastiquement, certains le font déjà. Mais si... Vous voyez ce pote de 35 ans au salaire avoisinant les 4 000 € net/mois mais qui arrive toujours en soirée avec une bouteille de rosé merdique achetée à 3,50 € au supermarché - d'ailleurs, même si vous en gagnez 2 000 ce n'est pas non plus une raison, ce n'est pas de l'alcool mais du poison - et dont la moindre dépense lui crée des frayeurs nocturnes.

Beaucoup se restreignent également par conviction écologique : arrêter de céder aux désirs immédiats et compulsifs pour consommer moins et protéger la planète.

Enfin, d'autres y voient une sorte de spiritualité, comme c'est le cas de Barney Whiter, dirigeant du blog de FIRE : « Si vous acceptez l'idée fondamentale selon laquelle les dépenses n'apportent pas un bonheur durable, à certains égards, les choses sont plus faciles à vivre ». Namasté.

Mais que cela implique-t-il exactement ? Prenons un salaire à 2 000 € net/mois. Avec la méthode FIRE, il vous restera donc 1 000 euros pour votre loyer (Parisien, Parisienne, il va falloir retourner vivre chez papa maman ou trouver rapido 4 personnes avec qui cohabiter), pour votre forfait (oui, je sais, vous détacher de votre téléphone n'est pas une option) et vos courses. Ciné, expo, bière après le boulot ? ON OUBLIE ! Conséquence : le nombre d'amis, lui aussi, risque d'être réduit de moitié.

Quand est ce qu'on profite de la vie alors ? Bah, à 40 ans... Enfin, si on les atteint.

Et si la clé était de trouver un travail qui nous passionne et nous nourrit ? Un travail qu'on aurait envie de faire toute sa vie? Et si pour sauver la planète, il fallait plutôt s'efforcer de consommer autrement ? Je sais pas vous, mais moi ça me donne envie de profiter du moment présent.

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Cette célèbre artère de Lyon va devenir une rambla piétonne et végétale comme à Barcelone

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par Antoine Lebrun

Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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