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Dès le 1er janvier, les invendus non-alimentaires ne pourront plus être détruits

Publié le 13 décembre 2021 à 16h24

Modifié le 14 décembre 2021 à 06h54

par Manon Merrien-Joly

C'est une des mesures phares de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, votée en décembre 2020 : l'interdiction de destruction des invendus non-alimentaires. L'objectif est d'« obliger producteurs, importateurs et distributeurs à réemployer, réutiliser ou recycler les produits non alimentaires invendus » a appuyé le ministère de la transition écologique, pour réduire le gaspillage et les gaz à effet de serre.

Les piles, les prroduits électriques et électroniques, les textiles, meubles, cartouches d’encre mais aussi les produits d’hygiène et de puériculture, les équipements de conservation et de cuisson des aliments, les produits d’éveil et de loisirs, ainsi que les livres et les fournitures scolaires sont concernés par cette mesure.

9% des invendus de produits d'hygiène et puériculture incinérés

Le ministère rappelle également que la loi prévoit des amendes  « pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par manquement et par personne morale », en cas de contrôle par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). La priorité est le don aux associations caritatives, « alors que trois millions de Français se privent de produits d’hygiène de base et que 1,7 million de femmes ne disposent pas de protections hygiéniques en quantité suffisante », rappelle le Ministère, 9% des invendus des produits d'hygiène et de puériculture sont détruits par incinération.

Le 1er janvier 2022, d'autres mesures de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entreront en vigueur, comme l'obligation pour les établissements recevant du public d'être équipés d'au moins une fontaine d’eau potable accessible au public, l'interdiction à la vente des sachets de thé et de tisane en plastique ou encore des jouets proposés gratuitement aux enfants dans le cadre de menus. 

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Tristesse : ce concept unique de vêtements de seconde main ferme ses portes à Lyon

Publié hier à 19h14

Modifié hier à 19h14

par Antoine Lebrun

C’est la fin d’une belle aventure pour Les Débraillé.e.s, cette boutique lyonnaise qui avait fait de la location de vêtements et d’accessoires une alternative chic et responsable à la surconsommation. Delphine Gelin et Sirine Laghmiri, les fondatrices, ont annoncé la nouvelle sur Instagram : après trois ans d’engagement dans la mode durable, l’enseigne du 1er arrondissement va fermer définitivement.

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Le message est à la fois mélancolique et reconnaissant. « Aujourd’hui on a une mauvaise et une bonne nouvelle », expliquent-elles, confiant avoir longuement réfléchi avant de prendre cette décision « difficile mais nécessaire ». Si elles ne précisent pas les raisons exactes de cet arrêt, la conjoncture compliquée du commerce indépendant et l’évolution du secteur de la mode responsable n’y sont sans doute pas étrangères.

Un grand destockage à -60% sur tout le magasin

Mais pas question de partir sans un dernier moment de partage ! Pour célébrer cette fin comme il se doit, une grande braderie est organisée du 1er au 6 avril. L’occasion pour les habitués (et les curieux) de mettre la main sur des pépites de leur sélection à prix doux. Un dernier tour de piste pour cette boutique qui aura marqué les esprits et proposé une alternative mode engagée à Lyon.

Les fondatrices concluent leur message avec émotion, en remerciant chaleureusement leur communauté : « Vous avez fait partie de notre quotidien durant toutes ces années et on voulait vous remercier pour ça. » Une chose est sûre : Les Débraillé.e.s vont laisser un vide dans le paysage de la mode responsable lyonnaise.

Adresse: 5 Rue Saint-Polycarpe, 69001 Lyon, France


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