istock-511202976

Les jeunes ont 86% de pouvoir d’achat en moins que leurs grands-parents au même âge

Publié le 18 octobre 2022 à 19h33

Modifié le 19 octobre 2022 à 10h50

par Auriane Camus

Attisée par la guerre en Ukraine et la reprise de l’activité économique suite à la pandémie, l’inflation bat son plein en France et dans le reste du monde. L’instabilité économique et la soudaine hausse des prix à la consommation engendrent un certain stress pour une grande partie de la population, et particulièrement pour la génération Z.

Pour ceux qui sont nés entre 1997 et 2010, l’avenir financier n’est pas franchement brillant. Une étude menée aux Etats-Unis a montré que les jeunes de la génération Z ont environ 86 % de pouvoir d’achat en moins que les baby-boomers, la génération de leurs grands-parents, au même âge. Et malheureusement, ce constat pourrait avoir des conséquences sur le long-terme.


Une génération particulièrement touchée par la crise

Si vous êtes jeune actif et que vous avez du mal à boucler les fins de mois, rassurez-vous, vous êtes loin d’être le seul. Et non, cela ne veut pas nécessairement dire que vous gérez mal votre argent. Aujourd’hui, vivre à découvert semble être devenu la norme pour beaucoup d’entre jeunes : près de 51 % des 18-34 ans seraient à découvert au moins une fois par an, d'après une étude du comparateur Panorabanques publiée en octobre 2021.

En cause ? Des salaires et une épargne plus bas que ceux de leurs aînés, ainsi qu’une crise économique qui a favorisé la hausse des emplois précaires et du chômage partiel chez les jeunes. Si le salaire moyen des Français a presque doublé depuis les années 90, cette croissance n’est pourtant pas à la hauteur de l’augmentation du prix de l’immobilier et de l’inflation. Résultat : après avoir payé le loyer et les courses, impossible de penser à mettre de côté où à investir dans un bien.

Si les parents et grands-parents de la gen Z étaient nombreux à pouvoir acheter une maison avant leurs 30 ans, cet horizon semble désormais de plus en plus difficile à atteindre pour cette génération qui s’apprête à travailler. Selon une étude du Forum économique mondial, les jeunes générations sont beaucoup moins susceptibles de posséder leur propre maison que les générations plus âgées au même âge.


Un avenir difficile à entrevoir

En France comme à l’étranger, l’avenir de la génération Z est plus flou que jamais. Si, pour beaucoup de jeunes, la fin des études et l’entrée dans le vie active sont synonyme de la fin des galères financières, il n’en est rien en réalité. Les jeunes ont de plus en plus de mal à se projeter dans des projets concrets sur les années à venir en raison de leurs galères financières.

L’insécurité financière à court terme est effectivement un problème, mais elle pourrait surtout se répercuter sur la capacité – ou l’incapacité – des jeunes à se frayer un chemin vers la vie confortable dont ils rêvent à long terme. En entrant sur le marché du travail en pleine période de récession, il est plus compliqué pour les jeunes d’espérer obtenir des salaires plus hauts.

Selon une enquête mondiale menée en 2022 par Deloitte, l’insécurité financière est la préoccupation principale de près d’un tiers des répondants issus de la génération Z. Plus d'un quart d'entre eux doutent également d'obtenir une retraite confortable.

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
nouveaux-radars-a46-lyon

Deux nouveaux radars viennent d'être mis en service sur l'A46 à l'entrée de Lyon

Publié aujourd'hui à 09h00

par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


À LIRE AUSSI