r5sdrvyswe

Pourquoi il ne faut jamais faire de sport les lendemains de cuite

Publié le 19 juin 2018 à 12h06

Modifié le 21 juin 2018 à 10h35

par La Rédac'

Vous aviez le sentiment de faire réparation à votre corps méchamment malmené la veille. Vous lisiez l’admiration dans les yeux vitreux de vos potes, regroupés en PLS dans une no-go zone du salon. Vous tentiez d’enrayer votre bide à bière naissant, aussitôt les méfaits de la surconsommation accomplis. On vous parle de la séance de sport des lendemains de cuite bien sûr, celle qu’on a presque tous déjà expérimentée ou au moins envisagée... Eh bien figurez-vous que ce qu’on croyait être l’antidote, le graal des réveils difficiles quand l’alcool coule à flots dans nos veines, n’était qu’un doux leurre. Non le sport n’est pas la solution miracle pour remonter la pente du bien-être après une descente d’alcool un peu raide. Au contraire, il pourrait même empirer votre état déjà branlant. On vous explique pourquoi.


Ça n’est un secret pour personne, l’alcool ça déshydrate. Alors quelle idée de pratiquer l’activité qui assoiffe le plus, quand votre corps est déjà en manque de boisson cristalline ? En plus, l’alcool ne s’évacue pas par la transpiration, contrairement à l’idée répandue. Les effets escomptés de votre dur labeur seront donc quasi-nuls. Le mieux est de conserver son eau en proscrivant les gros efforts, et de boire beaucoup.

Le sport post-soirée n’est pas seulement déshydratant, douloureux et fatiguant, il est aussi dangereux car il augmente les risques de blessure en affectant la coordination. Vous risquez de revenir dans le champ de bataille qu’est devenue votre maison davantage en blessé de guerre qu’en grand vainqueur. Et ce n’est pas tout, l’alcool freine le développement des muscles en diminuant la vitesse de la synthèse des protéines dans le corps. En clair, vos cellules mettront plus de temps à produire de nouvelles protéines, vous vous musclerez et récupérerez moins vite que d’habitude.

Voilà, si vous aviez écouté votre corps dès le début, vous n’auriez jamais envisagé de commettre ce faux-pas de vous surpasser après une soirée d’excès. Si votre tête vous lancine, que vos jambes se mettent en grève, ne jouez pas les Macron, écoutez-les. Allongez-vous confortablement dans un canap' avec Netflix et un bon burger huileux et laissez le temps faire son travail d’épuration de votre sang usé.

Oubliez cette intox selon laquelle le sport serait detox et allez-y mollo sur la philo de “l’alcool c’est de l’eau”.

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
municipales-lyon-candidat-jean-michel-aulas-tete-s

Municipales à Lyon : en tête d'un sondage, le candidat Jean-Michel Aulas fait trembler les Verts

Publié aujourd'hui à 12h30

par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).

Jean-Michel Aulas en tête si...

Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.

Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.

hypotheses-sondage-elections-municipales-lyon

Les jeunes au secours de Doucet quand les anciens plébiscitent Aulas

En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).

Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.

Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.


À LIRE AUSSI