Les 10 commandements pour ne pas s'engueuler à Noël

1. En retard tu n’arriveras pas

Rien de tel pour mal démarrer Noël que d’arriver essoufflé en plein milieu du repas. Déjà parce que pour tes hôtes, c’est vexant, cela sous-entend que tu avais mieux à faire ailleurs (c’est sans doute le cas mais ce n’est pas une raison pour le montrer). Ensuite, parce que cela implique que tu rates la partie la plus sympa du repas de Noël, celle où tout le monde commence à être gentiment pompette mais encore très cordial : l’apéro. Et crois-moi, ça, c’est vraiment dommage car tu risques d'en avoir besoin.

2. De politique tu ne parleras point

Ça peut sembler évident, mais bien souvent, le sujet finit par revenir sur la table. Et dans ce contexte pré-élections on préfère te prévenir, ça risque d’être encore plus tendu que d’habitude. Entre ton papy réac et ton cousin encarté chez les socialistes, c’est bien simple, les chances de s’engueuler sont maximales. Du coup deux solutions : soit tu as suffisamment de sujets de conversation en réserve pour tenir tout le repas sans aborder la politique, soit tu te siffles la fin de bouteille de champ’ pour tenir le coup quand les hostilités démarrent. Bon courage.

3. Devant tes petits neveux en extase tu seras

Oui, parce que même couverts de purée et avec la couche pleine, n’oublie pas que tes petits neveux sont avant tout les enfants de ton frère ou de ta sœur et qu’ils sont donc, par conséquent, de petits êtres parfaits aux yeux de toute ta famille. Tu es donc prié de retenir ton venin et de regarder la Reine des Neiges pour la 36^e fois avec le sourire.

4. De contraintes alimentaires tu n’imposeras pas

Depuis que tu as vu beaucoup (trop) de vidéos sur le sujet, tu t’es juré que toi vivant, plus un seul bout de viande ne passera ta trachée. Alors oui, tu as des convictions et c’est très bien, mais garde en tête que l’ensemble des convives ne saute pas nécessairement de joie à l’idée de remplacer la traditionnelle dinde aux marrons par du tofu. Si vraiment tu ne veux pas vexer ta mamie qui a passé quatre heures aux fourneaux, envisage de lui proposer de cuisiner une alternative vegan, que goûtera qui voudra. So long pour le foie gras.

5. Ton cousin parfait tu féliciteras

Lui, c’est un peu ton double maudit : toi, mais en mieux. Brillant à l’école, sportif, beau gosse… Il a toujours excellé là ou tu échouais, et tu dois bien le dire, cette année la tentation est forte de clamer haut et fort que tu es enfin en CDI tandis que lui stagne encore en CDD (payé le triple de toi certes, mais là n’est pas la question). Mais n’oublie pas que l’esprit de Noël c’est avant tout la bienveillance, l’amour et la joie. Par conséquent, tu es prié de garder ton mauvais esprit pour toi et de ne pas être vilain avec ton gentil cousin. Mais oui, tu as quand même le droit de glisser que tu l’as décroché, ton CDI.

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6. Ta belle-famille tu supporteras

Si tu as pris la décision mûre et adulte de passer Noël chez ton +1, sache qu’il est aussi mûr et adulte d’en assumer les conséquences jusqu’au bout. Tu es donc prié de ne pas fuir en courant quand belle-maman te demanderas joyeusement si tu peux l’aider à préparer le dîner alors que tu émerges tout juste de ton lit, ni quand l'aïeul te racontera pour la 4^e fois comment la génération pré-Internet était incomparablement plus évoluée que celle de ta génération de dégénérés. Et ne va surtout pas te plaindre auprès de tes potes célibataires, toi au moins tu as quelqu’un avec qui dormir le soir de Noël.

7. Du moment d'ouvrir les cadeaux tu ne débattras pas

Chaque année c’est le même débat : est-ce qu’on fait les cadeaux le 24 ou le 25 ? D’un côté il y a les enfants, qui trouvent ça super cool de se réveiller le matin avec plein de cadeaux au pied du sapin. De l’autre, les adultes, pour qui le réveil avec la gueule de bois au milieu de l’avalanche de présents peut s’avérer particulièrement difficile (d’autant plus si le moment est immortalisé par ta mère qui ne sait toujours pas enlever le flash de son appareil photo). Enfin, il y a ta tante acariâtre, qui de toute façon est opposée à l’ensemble des événements joyeux de façon générale, et qui fait savoir à qui veut bien l’entendre que si ça ne tenait qu’à elle, elle ne fêterait pas Noël. Pour éviter la débâcle, je te conseille vivement d’adopter la stratégie Suisse : rester neutre en toutes circonstances.

8. A dire merci aux cadeaux les plus pourris, tu apprendras

Bon, déjà, estime-toi heureux tu as des cadeaux. Il est néanmoins probable que sur le nombre, tous ne sied pas parfaitement à tes goûts. Si tu veux préserver l’équilibre familial, il va donc te falloir apprendre à dire merci avec toute la mauvaise foi dont tu es capable. Exemple ? « Ouuuh comme c’est original ! » « Ah c’est exactement ce qu’il me fallait tiens ! » « Ça alors, c’est super, je n’y aurai jamais pensé ». Pour le reste, on te laisse improviser.

9. Tes photos de famille tu ne posteras point

Soyons clairs une fois pour toutes : ça n’intéresse personne que ton petit neveu ait eu le costume de Spiderman ou que vous ayez vraiment la classe tous ensemble au pied du sapin. En plus, rappelle-toi ce qu’on t'a dit pour l’ouverture des cadeaux : le matin du 25 ne sied pas à tout le monde. Ce n’est donc pas parce que pour une fois c’était toi le plus frais et dispo qu’il faut exposer l’ensemble de ta famille sur ton mur Facebook. On sait que l’esprit de Noël c’est le partage, mais, comme pour tout, c’est meilleur avec modération.

10. Avec tes collègues tu ne fricoteras point

Parce que les engueulades ne se limitent pas à la famille, sache que selon une étude récente, 36% des Français ont déjà eu des relations sexuelles lors du Noël de leur entreprise. L’être humain étant avide de commérages, on ne te fait pas un dessin sur les conséquences que peuvent avoir ce genre d’accident : entre ceux qui vont penser que c’était un moyen d’avoir ta promotion de janvier et ceux qui vont décréter qu’ils ont toujours su que tu avais un penchant Jean-Jacques de la compta… Après si vraiment tu es motivé, cette même étude nous dit que 50% des relations sexuelles au boulot se sont transformées en relations durables. Qui ne tente rien n’a rien !

C’est un nouveau visage que dévoile la Grande rue de la Guillotière, entre la rue Garibaldi et le boulevard des Tchécoslovaques. Longtemps connue pour être un axe minéral, souvent brûlant l’été et largement dominé par la voiture, la rue s’offre aujourd’hui un relooking complet façon oasis urbaine. Exit le goudron à perte de vue, bonjour les arbres, les placettes ombragées et les trottoirs XXL. Ici, ce sont pas moins de 73 arbres qui ont été plantés et 1700 m² d’espaces verts qui viennent rafraîchir le quartier et rendre les balades bien plus agréables. Un vrai remède contre les coups de chaud estivaux.

Place aux piétons, aux vélos et aux végétaux

Mais ce lifting urbain ne se contente pas de faire joli. La transformation de la rue s’inscrit dans un projet global d’apaisement des mobilités. Les trottoirs ont pris leurs aises pour laisser place aux piétons, une large piste cyclable fait le trait d’union avec les grands axes lyonnais, et des placettes végétalisées ont fleuri aux carrefours stratégiques pour redonner un peu de vie de quartier. Le tout sans mettre les commerçants sur la touche : les places de stationnement ont été maintenues côté droit de la rue pour conserver un accès facile aux garages et supermarchés du coin.

Côté technique, même la pluie a été réhabilitée dans le décor urbain. Finie l’eau qui file droit dans les canalisations : elle est désormais redirigée vers les espaces verts pour un arrosage naturel et une meilleure gestion écologique des épisodes pluvieux. Une manière maline et durable d’apprivoiser la nature en ville.

Avec un budget de 2,8 millions d’euros, la Ville de Lyon et la Métropole marquent un grand coup en réinventant cet axe emblématique. Plus qu’une rue, c’est un nouveau souffle pour la Guillotière qui voit le béton reculer au profit de la verdure. Et franchement, ça fait un bien fou.

Source : Mes Infos