Pâques par-ci, Pâques par-là... Depuis quelques jours, il n'y en a que pour Pâques et ses chocolats par milliers. Sauf que si on adore les tablettes de toutes les couleurs, on préfère carrément les bonbons (vous l'aviez deviné non ?) ! Et comme on est du genre à toujours aimer avoir raison, on a essayé de vous démontrer à quel point les bonbecs étaient bien meilleurs à travers plusieurs points (presque) irréfutables.
1. L'infinie multitude des goûts
Vous êtes au supermarché, vous faites les courses. Soudain, à la faveur d'une intervention divine, vous parvenez à échapper à la vigilance de votre meuf ou de votre mère pour vous carapater au rayon des sucreries, votre préféré. Là, pour rêver un peu, vous avez le choix entre devant vous le rayon des bonbons, immense et coloré, et derrière vous celui, barbant et terne, des chocolats. Par souci d'équité, vous vous tournez vers les chocolats. Super, ils sont tous au même goût, le goût chocolat. Quel ennui ! Direction les bonbons et leurs mille et une saveurs, fraise, banane, coca-cola, dentifrice...
2. Le chocolat déprime
On vous rabâche partout que le chocolat est un antidépresseur. Balivernes et billevesées ! Si vous avez besoin d'un antidépresseur, c'est que vous êtes déprimé, et donc en voulant lutter contre votre dépression vous la rappelez à chaque carreau ingurgité à votre bon souvenir. Mécanisme psychologique de base. Les bonbons, c'est coloré, ça pique la langue, ça chauffe les joues, c'est comme la drogue, ça rend heureux ! Tenez, prenez un bonbon.
3. Les bonbons c'est le futur
En ce moment, la mode est au bio, au fait maison, aux petits producteurs locaux blablabla... C'est bien beau tout ça mais que restera-t-il de ce superbe chocolat équitable aux fèves du Pérou après que l'homme se sera exterminé à coups de bombes atomiques ? Rien. Les bonbons quant à eux, seront toujours là, délicieux et chimiques, on peut même aisément imaginer qu'ils puissent se nourrir d'une certaine forme de radioactivité pour devenir encore meilleurs. Demandez-vous simplement : entre un carreau de chocolat et un bonbon, qu'est-ce que le robot, notre futur seigneur et maître, choisira ? Voilà, vous avez compris, commencez donc dès aujourd'hui à faire des stocks pour amadouer l'envahisseur et le détruire de l'intérieur.
4. Renaud n'a écrit aucune chanson sur le chocolat
Vous connaissez tous la merveilleuse chanson de Renaud "Mistral Gagnant" ? Dans cette chanson, le loubard au foulard parle des bonbons de son enfance et d'une confiserie aujourd'hui disparue, le Mistral Gagnant. La chanson évoque une multitude de bonbons qui « collaient les lèvres et nous niquaient les dents », Roudoudous et autre Coco Boer, faisant naître une sorte de nostalgie poétique dans le cœur. C'est beau, ça évoque irrémédiablement l'enfance et l'innocence, ça met la larme à l'œil. Le chocolat est-il capable de créer de telles émotions ? La réponse est non, bien évidemment.
5. Allez carotte une tablette de chocolat, bon courage !
On évoquait l'enfance juste au-dessus. Qui n'a jamais volé un bonbon dans le dos de la boulangère ? Quelle délicieuse sensation quand, fier comme un paon, vous dévoiliez à vos petits camarades l'objet de votre larcin avant de l'envoyer d'un geste triomphal dans votre bouche et de le mastiquer en riant. Essayer avec une tablette de Lindt noir aux éclats de caramel et fleur de sel, vous verrez, ça fait pas pareil.