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Les huit commandements du parfait teufeur

Publié le 9 novembre 2018 à 16h30

Modifié le 10 novembre 2018 à 12h46

par La Rédac'

À force de sortir tous les week-ends et de s’imprégner de la culture de la teuf, nombre de personnes adoptent un style – de vie plus que vestimentaire – proche des ravers invétérés. Jusqu’à parfois se revendiquer l’un des leurs. Mais qu’est-ce qui fait un vrai raver/teufeur ?

On vous a vu avec vos petites manies, là. À ne s’habiller qu’en noir, être en warehouse toute la nuit dans le son et harponner tous ceux que vous croisez à coup de « Berlin, c’est teeelleeemeeent mieux, c’est beaucoup plus underground et beaucoup plus engagé, là-bas les gens savent vraiment faire la fête ». Sauf que vous n’y êtes probablement jamais allés. Alors arrêtez les prétentions, et voyez plutôt ce qui définit réellement un raver.


1. Tout de noir vêtu

Le raver sort en club, va dans les backrooms. C’est une personne de la nuit qui ne veut pas se faire voir. Quoi de mieux que le noir pour se fondre dans l’obscurité ? Souvent sportswear, les sapes sont parfois colorées si la thématique de la soirée l'est aussi. Mais de toute façon, c’est la couleur de la techno et c’est comme ça. À vous de voir à quel point vêtu (ou non), mais noir c’est noir.


2. De fêter jamais ne s’arrête

C’est un peu bête et évident, mais il fallait bien le préciser. Le raver n’a pas de fatigue. Il peut faire la fête jusqu’au dimanche matin sans problème. Et d’enchaîner le week-end d’après. Et le week-end d’après. Et le week-end d’encore après. Enfin, tous les week-ends quoi. Parfois même la semaine. Bref.


3. Toujours tolérant

Un raver n’a pas de préjugé. Il est là pour faire la fête dans la joie et le partage avec tout le monde (à Paris, c’est pas gagné). Il ne se préoccupe pas des personnes autour, elles sont là simplement pour célébrer avec lui. Ce n’est pas parce que tu ne lui ressembles pas qu’il ne t’accepte pas.


4. Fin connaisseur

De la musique, il en écoute tous les jours. Chez lui, il a des vinyles, parce qu’il a toujours préféré ce support et sa qualité. Sa culture musicale de la rave est généralement à un stade avancé, et c’est normal ; à force de sortir sans arrêt, on finit par connaître pas mal de choses.


5. Adepte du gain

Non, pas d’argent. Le gain, c’est la fonction d’amplitude du volume. Le raver en raffole, car il aime avant tout écouter sa musique fort. Un rendu qu’il retrouve principalement en club, en free ou en festival. Parce que « gros sound-system, Funktion-One calibré aux petits oignons ma gueule », comme diraient certains de chez nous.


6. Pas de jugement de valeur

Il n’y a pas que Berlin dans la vie. Des bonnes grosses teufs, il y en a partout, et c’est ce qui fait leur charme. Le raver ne jure pas que par la Grande Ourse et le Berghain. Il y est probablement déjà allé, mais pour lui, ce n’est pas une raison suffisante pour s’amuser à les comparer au reste. Une fête est une fête.


7. Qui se ressemble s’assemble

Tolérant envers les autres, le raver est un animal social qui aura tout de même plutôt tendance à apprivoiser ses semblables. Ils sortent ensuite en bande organisée pour sévir sur les dancefloors. Ils sont facilement reconnaissables, habillés en… ? En noir, bravo.


8. Tout sauf de l’EDM

On peut tout aimer, mais pas l’EDM. Ben Klock oui, David Guetta non. Parole de raver.

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par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


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