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Lyon, 6e ville où les Français aimeraient travailler

Publié le 1 septembre 2016 à 00h00

Modifié le 1 septembre 2016 à 17h20

par Anne

Encore un classement qui nous met bien mes amis : Lyon est en 6e position dans le classement des villes où les Français aimeraient travailler. Mieux encore, auprès des jeunes salariés, on est carrément 2e sur le podium. Pas mal, pas mal. Allez, champagne ! 

On remercie qui pour le classement ? L'institut Great Place to Work, qui accompagne les entreprises dans leur retructuration pour offrir des environnements de travail performants. C'est ainsi que Lyon et ses 20% de voix se retrouvent 6e derrière, dans l'ordre, Bordeaux (38%), Nantes (26%), Toulouse (26%), Montpellier (24%) et Aix en Provence (20% comme nous). 

Les critères principaux cités par les actifs interrogés sont les suivants : le climat, l'environnement et la culture à 76%, le dynamisme économique et les opportunités de travail à 29%, l'équilibre vie pro/vie perso et le ratio qualité/coût de l'immobilier et enfin l'accessibilité et les infrastructures. 

Le classement diffère lorsqu'il s'agit d'analyser les jeunes actifs : leur critère principal pour choisir une ville étant le dynamisque économique et les opportunités d'emploi, ils classent ainsi Lyon en 2nde position après Bordeaux, puis Paris et Lille. 

En 2017, on vise la première place ? 

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Municipales à Lyon : en tête d'un sondage, le candidat Jean-Michel Aulas fait trembler les Verts

Publié aujourd'hui à 12h30

par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).

Jean-Michel Aulas en tête si...

Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.

Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.

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Les jeunes au secours de Doucet quand les anciens plébiscitent Aulas

En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).

Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.

Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.


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