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Un projet fou veut nous permettre de parler avec les animaux grâce à l'IA

Publié le 4 mai 2023 à 15h37

Modifié le 5 mai 2023 à 17h25

par Heloise Pitot

On a tous déjà rêvé de pouvoir parler à notre chat ou notre chien pour leur dire à quel point on les aime. Et si grâce à l'intelligence artificielle c'était possible ? C'est en effet le projet de la fondation Earth Species Project. La priorité pour eux n'est pas tout de suite de nous laisser parler avec notre animal de compagnie, mais de comprendre les mystères de la nature.


« Plus de 8 millions d'espèces (...) Et nous sommes capables de comprendre qu'une d'entre elles»

Déceler des milliards d'années de cohabitation avec les animaux avec l'espoir de connaître l'origine du monde, c'est l'ambitieux objectif de ce projet qui marquerait une avancée considérable de notre histoire. Aza Raskin, une des co-fondatrices d'Earth Species Project explique dans un de leur communiqué qu'il y a « plus de 8 millions d'espèces partagent notre planète. Et nous sommes capables de comprendre qu'une seule d'entre elles ».

La scientifique ajoute que : « les humains parlent et s'expriment vocalement, transmettant la culture, depuis 100 000 à 300 000 ans. Les baleines et les dauphins communiquent vocalement, transmettant culture et chants, depuis 34 millions d'années. Ce qui est le plus ancien est en corrélation avec ce qui est le plus sage, alors imaginez ce que nous pouvons apprendre en écoutant.».


Un tout nouveau langage

Il ne s'agit pas là de parler comme on pourrait discuter avec une personne. C'est sur un concept géométrique que les chercheurs et les IA se basent pour que nous puissions échanger entre espèces. Mais avant d'arriver à ce stade, les scientifiques doivent programmer les intelligences artificielles en donnant un sens logique et fiable aux données récoltées.

©Earth Species Project

Earth Species Project prend l'exemple du schéma géométrique du mot « chien». Ils expliquent qu'à partir d'échantillons de langues, ce mot peut être lié à plusieurs significations. Comme par exemple « ami», « hurlement», « fourrure».

Parler aux animaux, un super-pouvoir qu'on rêvait tous d'avoir étant petits semble être bientôt à portée de main !

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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