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Pas le courage d\'aller au sport ? Cette étude scientifique va vous déculpabiliser

Publié le 1 octobre 2018 à 18h39

Modifié le 11 octobre 2018 à 10h34

par La Rédac'

Après l'été, on lève le pied : Spritz, fromage et sauciflard, tout ça c'est fini ! À la rentrée, on s'est tous inscrits à la salle de sport d'à côté. Excellente idée ! Oui mais... On n'y a toujours pas foutu un pied. L'occasion de culpabiliser tous les jours après avoir bossé 9h d'affilée, et même le week-end, en lendemain et veille d'une soirée arrosée. Arrêtons de nous auto-flageller ! Récemment, une étude publiée par Neuropsychologia a montré que l'art de l'oisiveté fait partie de l'évolution… une jolie raison de se consoler. 



Deux chercheurs, Matthieu Boisgontier (KU Leuven) et Boris Cheval (UNIGE) ont voulu comprendre pourquoi l'on procrastinait l'activité physique alors qu'on était, à la base, plein de bonnes intentions et résolutions. Pour cela, ils ont sélectionné 14 jeunes adultes actifs physiquement et 15 autres, inactifs, ayant l'intention de devenir sportif. Munis d'électrodes pour mesurer leur activité cérébrale, l'idée était de passer, à l'aide d'un curseur, d'images d'activité à celles de sédentarité le plus vite possible, puis l'inverse.

Bien que les participants aient été plus rapides lorsqu'il s'agissait de quitter l'image oisive pour l'image sportive, l'électroencéphalogramme indique que le cerveau doit aussi, dans ce cas-là, engager plus de ressources pour faire le bon choix. Ce conflit intérieur entre nos intentions et nos prédispositions, appelé "Le paradoxe de l'exercice", montre que d'emblée, on préfèrerait chiller dans le canapé qu'aller nager.

La bonne nouvelle, c'est que pour les deux chercheurs, cette flemme de l'activité physique serait due à l'évolution et au principe de minimisation des efforts. « Pour optimiser leurs chances de survie et de reproduction, nos ancêtres avaient tout intérêt à minimiser l'effort pour conserver leur énergie car il y avait des périodes de pénurie. Il faut accepter l'idée que l'individu va minimiser l'effort, qu'il a au départ besoin de beaucoup de self-control jusqu'à ce que l'activité physique devienne une récompense », explique Boris Cheval.

Nous voilà rassurés ! On se détend, on est tous dans la normalité !

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Car au printemps, la glycine offre un splendide show coloré oscillant entre le violet, le bleu et le blanc sur des « grappes » pouvant atteindre plus d’un mètre de longueur. Une plante poétique à souhait qui nous plonge dans un décor japonisant qu’on ne penserait pas retrouver en plein coeur de Lyon. 

festival glycines lyon montchat

Pour vous aider à traquer ces glycines en fleurs, rendez-vous du côté de Montchat avec cette carte indispensable qui recense les glycines sur rue, de toute couleur, de tout genre, de toute forme et de tout âge (certaines sont même centenaires) dans le quartier de Montchat. Ouvrez grands les yeux et les narines et profitez de ce spectacle divin…et éphémère !


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