Les premiers dates alcoolisés sont rarement une bonne idée, surtout si l’on a le malheur de dormir chez sa proie. Une fois la nuit tombée, Morphée (ivre) nous fait tomber de sommeil et adopter un bon vieux ronronnement. Résultat, notre proie prend fuite. Mais pourquoi l’alcool favorise-t-il le ronflement ?
C'est bien connu : les fêtes les plus déchaînées entraînent souvent des nuits plutôt agitées. Parfois, on a beau se coucher tôt, la quantité excessive d’alcool ingurgitée lors de l’apéro donne l’impression d’avoir dormi 3h. Et c’est normal, puisque l’alcool dégrade la qualité de notre sommeil. Notamment à cause des ronflements.
Explication scientifique : les ronflements sont provoqués par la perturbation de la circulation de l’air. Les vibrations bizarres du pharynx lors de l’inspiration sont dues à un rétrécissement des voies aériennes supérieures (voile du palais, luette, amygdales, langue…). L’alcool dilate les vaisseaux, ce qui accentue un relâchement musculaire.
Mais il n’y a pas que le ronflement qui perturbe la qualité du sommeil. Vous pensiez qu'après un ou deux bons verres de rouge, vous alliez vaincre l'insomnie ? Détrompez-vous, votre dodo n'en sera pas plus réparateur pour autant. En effet, l'alccol perturbe l’alternance des cycles de sommeil profond et léger. De plus, une étude parue dans la revue "The Research Society on Alcoholism" a démontré que l’alcool stimulerait l’activité cérébrale, nuisant donc au véritable repos.