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ZzzzzZzzzz: notre temps de sommeil est en déclin

Publié le 12 mars 2019 à 11h43

Modifié le 13 mars 2019 à 08h23

par La Rédac'

Vie connectée, coucher tardif, travail de nuit, pollution, réchauffement climatique ; pour la première fois, le nombre d'heures de sommeil des Français est passé en dessous de la barre des 7 heures par nuit. Et ce n'est pas une bonne nouvelle.

L'info vient de nous être révélée par l'agence Santé Publique de France : alors qu'en 2010 nous dormions en moyenne 7 heures et 13 minutes par nuit, nous ne profitons désormais plus que de 6 heures et 42 minutes de sommeil.

Une moyenne se rapprochant dangereusement de la barre des 6 heures (35,9% des sujets de l'enquête), en dessous de laquelle l'on s'expose à une augmentation de la morbidité, du risque d’obésité, du diabète de type 2, ou encore des AVC. Sans oublier une réduction de la vigilance dans la journée, l'augmentation de l’irritabilité, une perturbation des relations familiales et une incidence sur la qualité du travail, alerte Santé Publique France. 

Un constat désolant lorsqu'on sait que « le sommeil joue un rôle crucial dans l’équilibre métabolique et thermodynamique, la restauration des tissus, la réparation des blessures, la croissance, la mémoire et le tri des idées ainsi que la régulation des émotions », explique Santé Publique France dans le bulletin. Il semble malheureusement qu'il s'agisse de l'un des maux de notre civilisation. Explications.


Les écrans

Les écrans sont consultés à toute heure de la soirée et même de la nuit, perturbant ainsi le temps dévolu au sommeil. Ce manque de sommeil « paraît toucher de manière inexorable nos civilisations connectées. Car partout de par le monde, du Brésil au Japon, des États-Unis à la Chine, de l’Europe à l’Australie, le constat est le même : la proportion de petits dormeurs, en dette de sommeil, ne cesse d’augmenter. Face à une accélération des rythmes où chacun se veut présent au monde et connecté à tout moment, le sommeil peut apparaître comme un temps facultatif, et il est en effet bien malmené dans la compétition quotidienne qu’il mène face aux loisirs et au travail. », expliquent les experts.


Le temps de trajet

Notre temps de trajet entre notre domicile et le travail a, évidemment, un impact direct sur notre temps de sommeil. Le prix du logement des mégapoles nous oblige à vivre de plus en plus loin de notre lieu de travail ; de même « pour les habitants des zones rurales de plus en plus éloignés des centres de vie active et qui conduisent entre deux et trois heures par jour, rentrant de plus en plus tard, partant de plus en plus tôt et grignotant sur leur temps de sommeil. ».


La pollution

Le bulletin pointe également les pollutions sonore et lumineuse qui nuisent à notre environnement nocturne et perturbent la qualité du sommeil, en particulier celui des citadins. 


Mais comme le manque de sommeil n'est pas une fatalité, on vous donne quelques tips pour l'améliorer :


Soigner l'environnement de sa chambre
 

C'est-à-dire veiller à ce qu'elle soit silencieuse, qu'elle soit suffisamment obscure, et si possible à 18 degrés.


Faire des siestes

Efficaces à partir d'une vingtaine de minutes, la sieste n'a pas besoin d'être longue et ses bienfaits ne sont plus à démontrer.


Faire des réserves

« Étendre ses heures habituelles de sommeil dans la semaine qui précède la période difficile. Grâce aux périodes démontrées d’élasticité et de plasticité du sommeil, chacun peut ainsi prendre des réserves pour affronter des périodes de restriction. », nous confient les experts.


Bouger ! 

C'est prouvé, l'activité physique modérée et régulière améliore le sommeil lent profond. Attention cependant à ce que l'activité ne soit pas trop proche de l'heure du coucher.


Bien manger

Les sucres lents et rapides sont à privilégier dans le repas du soir. Et pour un bon dodo, on évite les repas trop gras ou trop arrosés (boire ou dormir, il faut choisir !)

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La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

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L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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