Visiter les ruelles pavées et les monuments historiques du Vieux-Lyon est un must absolu. Mais y vivre est une toute autre histoire et les habitants ont de plus en plus de mal à supporter l'afflux incessant de touristes venus du monde entier... Ce mercredi 26 juin, une réunion stratégique orchestrée par l’Office de tourisme de la métropole de Lyon a marqué un tournant. Acteurs du tourisme et élus locaux ont signé un « dispositif de médiation estivale » revu et corrigé, comme le confirme Actu Lyon. Objectif : harmoniser la découverte du patrimoine et le bien-être des riverains. « On est fiers de partager ce patrimoine avec le monde entier, mais il faut mieux répartir les flux de touristes », souligne Nadine Georgel, la mairie écologiste du 5e arrondissement.
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Répartir les touristes pour donner de l'air au Vieux-Lyon
Pour alléger la pression touristique sur le Vieux-Lyon, l’office de tourisme local OnlyLyon, a concocté un plan d’action. Depuis leur pavillon à Bellecour ou directement dans les rues animées de Saint-Jean, les équipes d’OnlyLyon guideront les visiteurs vers des trésors souvent négligés de la ville. La Croix-Rousse et la Presqu’île seront mises en avant, tout comme le secteur de Saint-Georges, le musée urbain Tony Garnier, le musée Lumière et le parc de la Tête d’Or. Valentin Lungenstrass, adjoint au Tourisme responsable, l’affirme : « On souhaite amener les touristes dans d’autres secteurs [...] faire découvrir aux touristes la ville de Lyon de manière plus générale. »
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Plus de traboules pour moins de foules
Les traboules, ces passages secrets emblématiques de Lyon, sont au cœur du plan. Avec 600 traboules dans le périmètre Unesco et seulement 45 ouvertes au public, il est temps d’en dévoiler davantage. Robert Revat de l’office de tourisme est convaincu : « Plus on ouvrira de traboules, plus ça désengorgera et répartira les flux. C’est gagnant-gagnant. »
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Mais pour réussir, encore faut-il persuader les copropriétés d’ouvrir leurs portes. Les conventions « Cours et traboules » de la Ville offrent des compensations aux copropriétaires, accompagnées d’un soutien sur le terrain. « Il faut convaincre les copropriétés d’ouvrir leurs traboules au public », plaide Valentin Lungenstrass. C’est une invitation à partager plus largement ce patrimoine exceptionnel tout en allégeant la pression sur les zones déjà surchargées.
Le dispositif de médiation estivale s’annonce prometteur. Par un savant mélange de réorientation des flux touristiques et d’ouverture accrue des traboules, Lyon pourrait bien réussir à conjuguer tourisme florissant et tranquillité locale. Alors, cet été, laissez-vous guider hors des sentiers battus et découvrez une Lyon insoupçonnée !
Source : Actu Lyon