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La fabuleuse histoire du tacos français, l'invention lyonnaise qui séduit le monde

Publié le 15 novembre 2019 à 10h50

Modifié le 1 mars 2024 à 16h49

par Antoine Lebrun

Tout commence dans un kebab de Vaulx-en-Velin…

La légende nous renvoie au beau milieu des années 2000. Manifestement pas convaincu par la recette mexicaine, le patron d’un kebab de Vaulx-en-Velin aurait alors eu l’idée géniale de créer une version française du taco mexicain. En plus de la recette de base faite de viande, de sauce froide et de crème épaisse, le fin gourmet y ajoute des frites et emballe le tout dans une galette de blé repliée en rectangle (et non en forme arrondie comme le taco mexicain). Une « invention » qui fait mouche et dépasse vite les frontières lyonnaise pour débarquer chez la voisine Grenoble.

O’Tacos et sa sauce fromagère

C’est justement dans la capitale des Alpes que le tacos français va atteindre les sommets. Flairant le bon filon, une brochette d’audacieux se jette sur l’occasion et fonde, en 2007, une société dédiée aux French Tacos : O’Tacos. En plus de répandre la recette, O’Tacos régale la France en ajoutant une sauce fromagère bien de chez nous au mélange. L’explosion est immédiate et le tacos français s’exporte rapidement aux quatre coins de la France.


© O'Tacos

A la conquête du monde

Nous sommes dans les années 2010 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les tacos français... Toutes? Non ! Un petit village d’irréductibles résiste encore et toujours à l’envahisseur : Paris (du fait de son offre de fast-food déjà pléthorique). Mais cette fois-ci, la capitale finit par craquer et ouvre ses portes au phénomène. O’Tacos devient alors la chaîne de tacos numéro 1 et s’implante dans 4 autres pays (USA, Belgique, Algérie et Maroc). Au total, O’Tacos compte près de 100 restaurants et compte franchir la barre des 200 d’ici 2020.

Avenir doré et recette miracle

Dans l’interminable guerre que se livrent les chaînes de fast-food, le tacos semble bien à l’abri du mauvais présage. Son secret est simple, presque bête, mais diablement efficace : c’est bon, c’est gras, ça se mange facilement et c’est encore moins cher qu’un McDo (comptez en moyenne 6 € pour un tacos avec boisson). De quoi faire fondre de bonheur n’importe quel étudiant…

Tout ça pour vous dire que vous pourrez être ultra-fiers la prochaine fois que vous savourerez un tacos (et on est à peu près sûr que ce jour viendra très vite…) : LE TACOS EST LYONNAIS !


Source : Clique

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Jean-Michel Aulas bientôt maire de Lyon ? La question, qui enflammait déjà les conversations, vient de trouver un début de réponse. L’ancien président de l’OL a confirmé qu’il réfléchissait sérieusement à une candidature pour les municipales de 2026. Dans une interview accordée au Figaro, il a déclaré ne pas pouvoir « fermer la porte à Lyon », sa ville de toujours, celle où il a grandi, étudié et bâti son empire entrepreneurial.

Mais en réalité, cela fait déjà plusieurs mois que l’homme d’affaires de 75 ans prépare le terrain. Ses attaques répétées contre la municipalité écologiste n’étaient pas anodines. En janvier, il s’en est pris frontalement à la gestion de Grégory Doucet et Bruno Bernard, dénonçant les embouteillages et les travaux qui, selon lui, plombent l’économie locale. Un premier pas vers l’engagement politique ? À l’époque, il se contentait de commenter l’actualité, mais le soutien massif de commerçants, entrepreneurs et figures politiques l’a visiblement fait évoluer.

Une suite logique pour le président Aulas ?

Ces dernières semaines, Aulas a poussé le curseur encore plus loin, abordant des thématiques plus larges comme la sécurité, n’hésitant pas à comparer Lyon à Marseille et à évoquer un lien entre immigration et insécurité. Une prise de position qui le place clairement sur l’échiquier politique, et surtout à droite. Son entourage se souvient pourtant de ses anciennes réticences : il aurait promis à sa famille, suivant les conseils de Bernard Tapie, de ne jamais se lancer dans le grand bain politique. Mais les sollicitations semblent avoir ébranlé cette résolution.

L’ancien boss de l’OL justifie son engagement par un besoin d’« électrochoc » économique et organisationnel. Il estime que Lyon pourrait être bien plus dynamique et critique une gestion municipale qu’il juge désordonnée. Mais est-il réellement en train de poser les premières pierres d’une candidature, ou cherche-t-il simplement à rester dans la lumière après son départ du football ? Il s’est donné jusqu’à l’automne pour décider. Une chose est sûre : si Aulas se lance, ce sera avec un cap bien défini, celui de faire campagne contre les écologistes.


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