Le musée Fabre et le Louvre viennent de signer une convention-cadre aussi ambitieuse qu’enthousiasmante. Ce mardi 29 juillet, Juliette Trey, directrice du musée Fabre, et Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre, se sont retrouvées à Montpellier pour formaliser une alliance artistique et scientifique historique. Derrière cette signature : une volonté commune de faire circuler les œuvres, les savoirs et les publics, et de créer des ponts solides entre les deux institutions. Un vrai pacte de rayonnement culturel, initié dans le cadre du bicentenaire du musée Fabre.
Cap sur 2027 : 6 000 ans d’histoire à portée de regard
La première grande exposition fruit de ce partenariat débarquera en 2027 et s’annonce colossale. Dédiée aux Antiquités orientales, elle retracera plus de six millénaires d’histoire, de Byblos à Sumer, en passant par Babylone ou Suse. Une plongée spectaculaire dans les origines de la civilisation, rendue possible grâce au soutien du département des Antiquités orientales du Louvre, en co-commissariat. Cette expo monumentale pourrait même s’étendre jusqu’au site archéologique de Lattara, ajoutant une dimension locale à cette odyssée universelle. C’est ce qu’on appelle faire le lien entre passé et territoire.
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2030 : Delacroix, superstar de la réouverture
En 2030, c’est l’art du XIXe qui prendra le relais avec une exposition événement autour de Delacroix et de la modernité. Cette rétrospective viendra inaugurer la réouverture du musée Fabre, fraîchement agrandi. Le Louvre prêtera à l’occasion plusieurs chefs-d’œuvre du maître romantique, et l’accrochage pourrait même connaître une seconde vie au Louvre-Lens. Un dialogue esthétique entre Paris et Montpellier qui s’annonce aussi foisonnant qu’émouvant.
Ce n’est que le début d’un échange culturel renforcé entre les deux musées. Outre ces deux expositions phares, la convention prévoit une politique de prêts et de dépôts d’œuvres pour alimenter les collections et faire circuler les trésors du patrimoine. Le Louvre a déjà déposé 11 œuvres au musée Fabre, et ce chiffre devrait grimper. Une belle manière de faire vivre l’art au-delà des murs parisiens, et d’ancrer Montpellier comme une véritable capitale culturelle du Sud.
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Avec ce partenariat, le musée Fabre passe à la vitesse supérieure. Et pour les amoureux d’art, l’horizon s’annonce aussi riche qu’inspirant.
Source : L'Art Vues