Dans les rues et sur Internet, la résistance s'organise : après la tristesse et l'effarement, la colère. Le hashtag #BlackLivesMatter s'empare des réseaux sociaux, et le mouvement, initié aux USA, se diffuse comme une traînée de poudre à travers le monde.
La France n'est pas en reste : quelques jours seulement après le discours de Camélia Jordana dans On n'est pas couché, où elle affirmait "ne pas se sentir en sécurité devant les forces de l'ordre", et critiquait notamment l'attitude des policiers dans les banlieues et particulièrement envers les personnes non-blanches – provoquant par la même occasion un tollé sur Internet –, le mouvement prend une nouvelle ampleur avec l'homicide de George Floyd.
Aujourd'hui, les Français.es contestent à leur tour – à nouveau – les violences policières en France. Différents collectifs montpelliérains (dont Jeunesse jamais ne cède et Solidaires Etudiant.e.s Montpellier) organisent une manifestation mercredi 3 juin, à partir de 18h, sur la place de la Comédie.
Nommée « Je ne peux plus respirer : justice pour Floyd et Adama (Traoré, ndlr) » (en référence aux derniers mots de George Floyd), la manifestation veut dénoncer « les violences policières, en particulier racistes », et obtenir justice pour George Floyd, Adama Traoré, et toutes les personnes qui en ont été victimes.