Comme chaque année, le très respecté classement de Shanghaï vient de dévoiler le palmarès des meilleures universités du monde. Et si les écoles américains trustent les premières places, une formation française tire clairement son épingle du jeu en matière d’écologie.
Le classement de Shanghaï est aux universités ce que les Oscars sont au cinéma : une référence absolue. Alors quand le classement annuelle pour 2019 a été dévoilé, de nombreuses institutions ont retenu leur souffle. Le classement de Shanghaï examine plus de 4 000 établissement d’enseignement supérieur selon 52 disciplines académiques. Et si, comme à l’accoutumé, une bonne partie des premières places du classement sont attribuées à des écoles américaines (8 parmi les 10 premiers), une vraie bonne nouvelle s’est glissée dans le palmarès 2019 (comme ce fut déjà le cas l’an dernier) : l’université de Montpellier est considérée comme la meilleure formation du monde en matière d’écologie.
Une exception française
Pour hisser l’école montpelliéraine au sommet du classement, le baromètre a évalué différents critères : la qualité de l’enseignement, le nombre de publications et de prix, ou encore la performance académique au regard de la taille de l’institution. Cette première place, l’université la doit notamment à son projet Muse, un programme scientifique porté sur l’agriculture, l’environnement et la santé rassemblant plus de 700 enseignants-chercheurs.
Seul établissement français à figurer à une telle place, l’université de Montpellier se paie notamment le luxe de devancer quelques-unes des plus prestigieuses écoles au monde comme l’université d’Oxford. Avec ce résultat, l’école montpelliéraine intègre le top 200 mondial (151e). En France, seulement sept universités font mieux que Montpellier. COCORICO !