Montpellier est loin d'être bonne élève en matière d'écologie. C'est ce que nous rapporte le récent article de Greenpeace, qui a évalué les efforts des 12 plus grandes agglomérations françaises pour améliorer la qualité de l'air.
Sur douze villes, Montpellier arrive dixième. Un score plutôt faible qui vient dénoncer le manque d'efforts fournis par la municipalité en matières de transports. Et ça nous concerne tous, puisque la qualité de l'air a une influence considérable sur notre santé.
Des efforts qui restent insuffisants
Si certaines mesures ont été prises (comme par exemple la prochaine mise en place d'une zone à faibles émissions, c'est à dire restreinte à des véhicules peu polluants) ils sont bien moindres comparés à l'urgence écologique qui se présente actuellement. Bien que quelques endroits soient devenus des aires piétonnes uniquement, la voiture reste dominante et peu de choses sont faites pour en limiter l'usage : trop peu de zones à 30 km/h ont été instaurées, on ne connaît toujours pas de zones à trafics limités, et de manière générale, la ville a maintenu les aménagements routiers qui facilitent la circulation automobile. Les conducteurs n'ont donc pas grand intérêt à arrêter.

© Greenpeace
Greenpeace accuse également Montpellier de ne pas encourager suffisamment la circulation à vélo ; en effet, l'usage des vélos reste encore assez anecdotique. Une prise de conscience, donc, qui doit se faire tant au niveau municipal que du côté des riverains. (Même si, il faut bien l'admettre, le système de vélos actuel à Montpellier, Velomagg, est réputé pour sa logistique un peu bancale, ce qui n'est pas pour aider la cause.)
Enfin, Montpellier dénote encore, en étant l'une des trois villes proposant le moins d'aides à la transition. Or, pour améliorer l'empreinte écologique des déplacements personnels, la solution serait de fournir des aides permettant d'accéder à des véhicules plus récents et moins polluants, et encore mieux, aux transports en commun. Des événements aussi simples qu'une « journée sans voiture » seraient déjà un pas vers une prise de conscience collective du problème.
