Après toutes les polémiques de baignade dans la Seine, cap sur la baignade dans la Sèvre Nantaise. Et on en est encore très loin ahah.
Des efforts à poursuivre
L'analyse de l'eau révèle qu’elle est encore largement dégradée. Parmi les principaux polluants identifiés on retrouve : les nitrates, le phosphore, les matières organiques et les pesticides (ah oui ca fait beaucoup). Ces éléments persistants en quantité supérieure aux normes recommandées, compliquent l'accès à une eau suffisamment pure pour envisager la baignade à court terme.
Jean-Paul Brégeon, président de l'EPTB, confirme : « Nous restons au-dessus des seuils requis dans nos stations de prélèvement, avec une présence notable de phosphore et de carbone organique dissous » En effet, sur les 57 stations de prélèvement, ces deux polluants continuent d'affecter le cours d'eau.
Un horizon fixé pour 2040
Même si l'EPTB met en avant les efforts entrepris pour réduire la pollution, notamment par des actions locales de sensibilisation et des investissements pour moderniser les infrastructures, l'objectif d'une eau propre à la baignade ne pourra être atteint que d'ici. 2040. Cet horizon semble encore lointain, mais il reste réaliste compte tenu de nombreux défis à surmonter, notamment en matière de réduction des polluants agricoles et industriels.
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Des défis environnementaux à relever
L'engagement pour une meilleure qualité de l'eau nécessite la coopération de tous les acteurs concernés : agriculteurs, collectivités, industriels et riverains. Des actions concrètes comme la réduction des engrais, la gestion des pesticides et le traitement des eaux usées doivent être renforcées pour espérer rendre la baignade possible d'ici deux décennies.
D'ici là, la vigilance reste de mise pour améliorer encore davantage la situation et offrir un environnement sain et sécurisé pour les générations futures.