Un classement qui pèse lourd
Le Copenhagenize Index passe au crible près de 100 grandes villes du monde, selon trois grands critères : la qualité des aménagements cyclables, la part modale du vélo, l’implication des collectivités pour favoriser ce mode de déplacement.
Autant dire qu’obtenir une place dans le top 10 n’est pas anodin. En 2025, Nantes confirme son statut de ville pionnière en matière de mobilité douce, en s’imposant comme l’une des seules métropoles françaises capables de rivaliser avec les géants du nord de l’Europe.
Pourquoi Nantes gagne-t-elle des places ?
Cette progression s’explique par un ensemble d’actions concrètes, qui transforment la manière de circuler. Le rapport met particulièrement en avant les nouveaux itinéraires majeurs : l’axe Nantes–Couëron, pensé pour les trajets quotidiens, et le corridor cyclable Pas-Enchantés, véritable “autoroute douce” reliant Nantes à Saint-Sébastien-sur-Loire et Basse-Goulaine. Ces aménagements sécurisés, lisibles et bien séparés de la circulation motorisée facilitent la vie des cyclistes et réduisent les points noirs du réseau.
Le classement salue aussi la manière dont Nantes encourage le passage d’un mode de transport à l’autre : parkings vélo sécurisés, stationnements relais, compatibilité renforcée entre vélo et transports en commun, zones apaisées en centre-ville. Le vélo s’intègre désormais naturellement dans les déplacements quotidiens.
Les “grandes voies vélo” : un changement d’échelle
Autre point fort, le développement annoncé de neuf grandes voies vélo d’ici 2026. L’objectif ? Structurer un réseau clair, continu et parfaitement identifié, facilitant autant les trajets domicile-travail que les déplacements de loisirs. Nantes franchit ainsi une étape dans la construction d’un système cyclable complet, pensé comme un véritable réseau de transport.
Avec cette 10ᵉ place mondiale, Nantes confirme qu’elle fait partie des villes françaises les plus en avance sur la mobilité douce. Une reconnaissance qui pourrait bien inspirer d'autres métropoles !
