Une serre en plein centre-ville
Le cœur du problème : la grande halle vitrée, censée capter la lumière naturelle tout en régulant la température intérieure. Mais, sous cette chaleur accablante, elle s’est transformée en véritable fournaise, mettant en péril le confort des voyageurs et l’activité des commerçants. Des voyageurs ont parlé de conditions intenables, chaleur suffocante, manque de ventilation, et un air difficile à respirer.
La SNCF, sans confirmer les 42°C évoqués, a tout de même ordonné la fermeture temporaire de l’étage, rouvert plus tard dans l’après-midi, après l’installation de deux puissants ventilateurs.
Colère et préjudices pour les commerçants
Pour Fabrice Martinez, gérant de la brasserie Zaw, c’est l’incompréhension : « On nous avait vendu une gare bioclimatique du XXIe siècle... Il ne faut plus que ça se reproduise. »
Derrière la fermeture soudaine, ce sont des pertes commerciales, des marchandises gaspillées, un manque à gagner clair et net, et surtout une mauvaise publicité pour un lieu qui devait incarner la modernité. Certains commerçants pointent aussi le manque d’anticipation de la SNCF, un simple mail à 10h pour une fermeture à 14h, sans concertation préalable.
Vers une remise en question de la conception ?
Le célèbre architecte Rudy Ricciotti, à l’origine de la nouvelle gare, a refusé de commenter ces critiques, mais la SNCF a, de son côté, lancé une enquête technique pour comprendre ce dysfonctionnement thermique.
Une réunion entre les commerçants et la SNCF est prévue dans les prochains jours pour faire le point, évoquer les responsabilités et, peut-être, discuter de potentielles indemnisations.
Une chose est sûre, à l’approche de nouveaux pics de chaleur, les usagers comme les professionnels espèrent ne plus revivre un tel scénario !
