Au vu de l’ampleur de ce chantier qui constitue de nombreux enjeux pour les espaces publics du quai de la Fosse et l’île de Nantes, Nantes Métropole a décidé de donner la parole aux citoyens. Ainsi, les discussions et les rencontres créatives entre citoyens nantais ont eu lieu durant l’année écoulée. Trois équipes candidates avaient été retenues pour proposer aux équipes de la métropole, un avant-projet avec toutes leurs idées. Aujourd’hui, on connaît désormais l’équipe gagnante: le groupement GTM Ouest.
Le nouveau visage de Nantes
©Dietmar Feichtinger Architectes
La belle ampleur du pont Anne-de-Bretagne, 53 m de large et 145 m de long, permet d’avoir des idées ambitieuses : une place pour accueillir des manifestations publiques, un espace végétalisé en lien avec les berges et à sa conception à impact environnemental limité, un passage pour les bateaux et un flux de circulation apaisée.
Un gros chantier de 50 millions d'euros
En octobre 2020, un budget de 50 millions d’euros a été voté par le conseil métropolitain pour la réalisation de ce projet. Pierre Orefice, co-auteur et directeur des machines de l’Ile, confie au média Le Moniteur: « L’inflation ajoutera un coût supplémentaire, c’est vrai mais c’est la vie économique et c’est le cas pour tous les projets de la métropole que ce soit le CHU, le pont Anne-de-Bretagne ou la Cité de l’imaginaire chiffrée également 52 millions d’euros ». En espérant que la crise énergétique et la hausse des coûts de construction ne causent pas plus de dégâts.