Du 17 décembre 2025 au 29 mars 2026, le Musée des Arts et Métiers (MuAM) lui consacre une exposition inédite intitulée « Zeus, chef-d’œuvre d’artisans ». Et ce n’est pas tout, sa silhouette monumentale, reconnaissable entre mille, trônera sur le parvis du musée jusqu’au 11 janvier 2027. Autant dire que Paris a le temps de retomber amoureux.
Une prouesse technique comme on en voit peu
Zeus n’est pas un simple décor de cérémonie. C’est une créature d’acier née d’un mélange rare : l’ingéniosité technique, la précision artisanale et une vision artistique totalement débridée. Dans cette exposition, le MuAM met en lumière les coulisses de sa création, un univers où se croisent des métiers aussi variés que fascinants. Chaudronniers, doreurs, ajusteurs, sculpteurs numériques, ingénieurs… chacun a apporté sa pièce au puzzle pour donner vie à ce cheval de métal tout en volumes, articulations et détails minutieux. Un travail d’orfèvre entièrement imaginé par l’Atelier Blam, studio nantais connu pour sa capacité à transformer les idées folles en œuvres réelles.
L’objectif de l’exposition ? Décortiquer le processus, montrer les gestes, les outils, les inspirations. En somme, dévoiler l’envers du décor d’un géant d’acier qui, malgré sa froideur apparente, raconte une histoire profondément humaine : celle d’un défi collectif, relevé pas à pas.
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Zeus, un symbole culturel qui continue de voyager
Si l’exposition s’étend sur trois mois, le cheval, lui, compte bien prolonger son séjour parisien. Installé sur le parvis du musée, il deviendra une attraction à part entière, un point de rendez-vous pour curieux, passionnés et amateurs de performances monumentales. Une présence imposante, presque mythologique, qui rappellera quotidiennement le souffle épique de la cérémonie d’ouverture.
Pour pousser l’expérience plus loin, le MuAM organise également deux conférences à ne pas manquer :
*15 janvier 2026 : Zeus, de l’imagination à la conception, animée par Aurélien Meyer (Atelier Blam à Nantes) et Karine Alexandrian (MuAM).
*5 février 2026 : Le cheval Zeus lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : imaginaires historiques et prouesses techniques, avec l’historien Patrick Boucheron et le spécialiste des matériaux Stéphane Delalande.
De quoi revivre l’épopée Zeus sous plusieurs angles — artistique, historique, technique — et mieux comprendre comment une idée presque folle a pu devenir l’un des symboles les plus marquants des JO de Paris.
Une nouvelle vie parisienne qui s’annonce grandiose
Entre exposition détaillée et installation en plein air, Zeus revient à Paris pour plus qu’un simple hommage : il vient affirmer son statut d’œuvre majeure de l’art contemporain mécanique. Une pièce unique, née à Nantes mais adoptée par des millions de spectateurs, qui continue d’inspirer, d’étonner et de raconter l’innovation française autrement.
Et pour les Nantais nostalgiques ? Pas d’inquiétude, leur champion n’a pas quitté la scène. Il ne fait que briller un peu plus fort, sous un autre ciel.