On a rencontré Basile (aka La Bise), de l'asso de DJs Comme ça, qu'il a créée avec deux amis Eliott et Pierre. Ils sont maintenant 7 à en faire partie et vous les avez peut-être déjà entendus mixer au Ferrailleur lors de leurs « Watch my Feet » ! Pour Le Bonbon, Basile prend la parole au nom de l'asso. Accompagné d'une pinte, au Bar du Coin, il nous confie leurs ambitions et livre leurs débuts prometteurs dans la sphère des DJs set nantais...
Basile - ©Alan Botterel
Le Bonbon : Présente-nous votre parcours
Basile : Tout a commencé quand j'ai rencontré Eliott en soirée à Rennes, avec qui j'ai découvert le milieu de la house/disco, c’est avec lui que j’ai commencé à m’essayer en mix. Lui faisait déjà partie de son association à Rennes (Racine). Après ça, un ami de Rennes se débarrassait de ses platines vinyles, j’ai sauté sur l’occasion et c’est là que j’ai commencé à vraiment mixer. La première fois que j'ai joué au Ferrailleur c'était avec Pierre (qu'Eliott m'avait présenté), car on pensait qu'on s'entendrait bien niveau musique et comme prévu, ça a direct collé. Après cette soirée on s'est tous les trois dit qu'il fallait qu'on lance notre association !
Pourquoi avoir créé une association et avoir choisi comme nom « Comme ça » ?
Notre but c'était déjà de pouvoir partager notre musique, et ensuite - pour ma part - de créer un lien entre Rennes et Nantes (Eliott est rennais) et on s'est dit qu'il fallait qu'on commence à faire nos soirées au Ferrailleur pour pouvoir à l'avenir inviter des assos de Rennes à Nantes et vice versa. Je trouve qu’on ne voit pas assez d’associations rennaises à Nantes et inversement. Les deux villes sont pourtant super proches. Le nom de l'asso Comme ça, ça a été bien compliqué, on a mis du temps à trouver, et au bout d'un moment on s'est dit que les choses les plus simples étaient les plus efficaces. C’est "comme ça" et pas autrement. Nos graphistes nous ont fait un logo et bim ! Ça a bien collé. Et nos noms de scène perso sont La Bise (anagramme de Basile), Eliott c'est Somoine et Pierre Brothaa.
Comment vous-êtes vous retrouvé à faire votre premier set au Ferrailleur ?
J'ai rencontré il y'a à peu près deux ans, un mec en soirée qui s'appelle Medhi, super sympa. On se voyait souvent et une fois j'ai mixé à une des soirées où il était. Ce soir-là, il m'a dit « Basile pourquoi tu m'as pas dit que tu mixais, je suis un des programmateurs du Ferrailleur ! ». Et il m'a rappelé un mois après en me proposant d'organiser une soirée là-bas. Il m’a fait rencontrer les personnes qui bossent là-bas, ça a tout de suite matché. Et c'est comme ça qu'on a lancé les 3 premières « Watch my Feet ». On prend toujours énormément de plaisir à mixer là-bas.
Comment tu décrirais votre asso et vos valeurs ?
Nous ce qu'on aime c'est le partage à fond et faire la fête, s'amuser et voir les gens avec le sourire, les faire bouger un max. On essaye d’être le plus possible en mouvement sur scène, de transmettre notre énergie. On aime la musique du soleil, à base de grosse disco, de house, de french touch et de beaucoup d’amour. Des trucs qui pètent et qui donnent envie de danser ! On aime bien aussi dans le courant de la soirée balancer des trucs un peu plus énervés, changer un peu d’ambiance pour toujours revenir à la fin sur cette base disco. On est une bonne bande de potes et on veut donner du plaisir aux gens, les rassembler et leur transmettre notre joie de vivre.
Avec quel artiste « rêvé » vous aimeriez collaborer ?
Ah il y a plein d'artistes ! Mais récemment on a eu un petit coup de cœur pour Denis Sulta, un Anglais, je vous conseille d'aller voir sa Boiler Room, il envoie un truc complètement fou. Et on voit bien aussi chez lui son envie de partager, il est polyvalent, ses sets sont super bien construits, il déchire. Donc ouais, bosser avec lui, ce serait cool !
Eliott à gauche & Pierre à droite - ©Alan Botterel
Qu'est-ce qui vous motive à continuer ?
On aimerait que l'asso grandisse, pour organiser à l'avenir de plus gros événements. On bosse sur plusieurs projets pour 2018. Et on veut vraiment organiser des événements dans des lieux alternatifs quand on aura les moyens pour. Et surtout, c'est l'amour de la fête et du partage, parce qu'on veut que les gens qui viennent nous voir mixer se sentent bien et prennent du plaisir. Et ça, c'est motivant pour avancer et en faire plus !
Un moment de solitude derrière les platines à partager ?
Ah oui ! Par exemple : je mixais à l'Altercafé pour une soirée d'intégration et j'ai balancé une track, un remix de Let the sunshine, tout se passe bien, gros drop qui arrive, tout le monde danse et sans faire exprès j'enlève la cellule du vinyle et là gros blanc. Tout le monde me regarde, j'essaye de remettre la cellule, avec la précipitation je vais trop vite et le rendu était plus que moche, en plus c'était les 5 dernières minutes et ça a été un bon gros moment de solitude. Je me suis caché derrière les platines, j’ai vite rangé mes affaires et j’ai pas fait le malin.
Des projets à venir ?
Pour 2018, on a pas mal de projets, notamment sur Rennes, avec d'autres assos mais je ne peux pas trop en parler pour le moment, tant qu’on n’est pas fixé. Donc affaire à suivre, mais on espère proposer de belles choses dans l'année à venir !
Ton quartier préféré à Nantes ?
Mon quartier préféré pour me balader c'est Saint Mihiel car je le trouve super beau, et sinon pour boire des coups c'est Bouffay. Il y a le Buck Mulligan's (un Irish pub) vers le château, où j'adore aller prendre des pintes, mais ça fait longtemps que j'y suis pas allé, c'est petit, cosy et y’a souvent de la bonne musique.
Pour conclure, quel est ton bonbon préféré ?
Mon bonbon préféré c'est les bubblies, en forme de coca bleu et rose. Ou les Vichy, ah les Vichy à la menthe, c’est une grosse partie de ma vie !