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Cinéma : les films à voir cette semaine (sorties du 12 février)

Publié le 12 février 2020 à 14h44

Modifié le 16 février 2020 à 18h59

par Louis Haeffner

Salut les cinéphiles ! Comme vous le savez, chaque mercredi, le marchand de films accomplit sa tournée et se rend de salle en salle distribuer ses belles péloches. Qu'a-t-il ramené de beau dans sa besace cette semaine ? On a pris le temps de lui poser la question – virtuellement évidemment car il n'existe pas vraiment – et on vous fait un petit topo de ce qu'il ne faut pas manquer. 

Ah le mercredi, jour le plus excitant de la semaine. Outre les ravioli à midi, notre quête perpetuelle de plaisirs terrestres trouve dans les sorties ciné une matière idéale à laquelle s'accrocher. Et qu'on ne vienne pas me dire « nom d'une pipe en bois, il n'y a rien cette semaine », c'est faux. Il y a toujours quelque chose d'intéressant à regarder. Même si ce n'est pas à la hauteur de nos attentes, même si ça ne nous fait pas entièrement vibrer, même si l'on ressort de la salle indemne, les images ont sur nous des pouvoirs insoupçonnés, elles s'incrustent dans nos mémoires et nourrissent à jamais notre imaginaire. Aller au cinéma, c'est se permettre de rêver, et rêver, c'est mieux que vivre. 


La Fille au bracelet, de Stéphane Demoustier

Quoi ? Est-ce que c'est le frère d'Anaïs Demoustier ? Bah ouais évidemment, mais bon on s'en fout non ? Toujours est-il qu'elle joue dans le film, que l'on pourrait qualifier de "film de procès à la française", du genre de ceux qu'affectionnent pas mal ma maman quand ça traine sur M6 un dimanche aprèm, mais en beaucoup mieux. Ici, la fille de Roschdy Zem et Chiara Mastroianni, 16 ans, est accusée du meurtre de sa meilleure amie qui avait précédemment mis une vidéo à charactère pornographique d'elle sur le net. Le suspense est bon, les acteurs sont bons, notamment la petite Melissa Guers, impressionnante de maîtrise, le film en entier est bon. 


Queen & Slim
, de Melina Matsoukas

La fuite vers la mort presque assurée d'un couple afro-américain fraîchement formé, dont le monsieur s'est rendu coupable de la mort d'un officier de police après que ce dernier l'a fouillé sans raison. Du coup, leur histoire fait le tour du pays, les gens les soutiennent et leur fuite devient un acte de résistance politique anti-raciste, le tout à bord d'une Cadillac ultra stylée. Forcément très moderne, cette histoire est agrémentée d'un photo canon et d'un sens de la mode assez kiffant. Et puis Daniel Kaluuya et Jodie Turner-Smith sont magnifiques. 


Un divan à Tunis
, de Manele Labidi

La sublime Golshifteh Farahani décide d'ouvrir un cabinet de psychanalyse sur le toit de son immeuble, dans une banlieue populaire de Tunis. À 35 ans, elle fait son retour au pays après avoir exercé en France. Autant dire que ça va jazzer dans les chaumières, et que tout le monde ne voit pas son installation d'un bon œil. Tout ça a l'air gentil et joli, mais ça a aussi l'air très critique de la Tunisie contemporaine, un pays devenu littéralement schizophrène suite à la révolution dans laquelle il est plongé. 


Mickey and the Bear, d'Annabelle Atanasio

Mickey, c'est une jeune femme bientôt majeure. The Bear, "l'ours" en anglais, c'est son père, un ancien militaire accro aux opiacés qui n'a plus qu'elle, et qui le lui fait bien ressentir. Tiraillée entre son désir bien naturel de liberté et son obligation morale de s'occuper de son père, Mickey va devoir faire un choix impossible à faire. C'est très très beau, inattendu, extrêmement sensible, d'une intelligence rare, le tout filmé sur les horizons infinis du Montana. Un superbe conte pour adultes à mettre entre toutes les mains, une réalisatrice à suivre de près désormais, et une Camila Morrone aussi délicate que touchante. 

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Le Nice Jazz Festival revient du 24 au 27 juillet 2025 avec une programmation qui envoie du lourd. Le théâtre de Verdure et la place Masséna accueilleront les concerts dans un décor de rêve, entre verdure, vieilles pierres et lumière dorée du sud.

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28 concerts, 2 scènes

Parmi les grands noms annoncés : Gregory Porter, Selah Sue, Ibrahim Maalouf, Ben Harper ou encore l’incroyable Jorja Smith. Un savant mélange de jazz, soul, funk, hip-hop et musiques du monde, pour une édition qui promet d’être aussi éclectique qu’électrique. En plus des têtes d’affiche, le festival met un point d’honneur à faire briller les artistes émergents et les talents locaux. La scène “Jazz Off” permet de découvrir des musiciens du coin, souvent bluffants, dans des lieux plus intimistes. Une belle façon de choper la future pépite avant tout le monde. Bref, cinq jours de pur plaisir auditif à ne surtout pas rater ! 

Nice Jazz Fest
Du 24 au 27 juillet 2025
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