112 jours. C’est la durée de son périple, un clin d’œil au numéro d’urgence européen, histoire de bien faire passer le message : la planète a besoin d’aide, et pas demain, mais tout de suite ! Durant cette véritable odyssée, Alban a bravé les éléments, souvent loin des sentiers battus et des foules de randonneurs. Des Alpes slovènes jusqu’à la Côte d’Azur, en passant par l’Autriche, l’Italie, le Liechtenstein et la Suisse, il a pu observer les ravages du changement climatique de ses propres yeux : glaciers qui reculent, coulées de boue, érosion…
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Un sac de 28 kilos sur le dos
En plus de son sac de 18 à 28 kilos (selon les jours), Alban a réalisé des prélèvements d’eau tout au long de son itinéraire. Des échantillons qu’il envoyait régulièrement à ses collègues de l’Université Savoie-Mont-Blanc pour un projet de recherche financé par l’Union européenne. L’objectif : analyser les marqueurs présents dans les eaux alpines et ouvrir de nouvelles perspectives scientifiques. Et comme dans tout bon récit d’aventure, il y a eu des moments plus difficiles. Selon nos confrères de France 3, à mi-chemin, en traversant le lac de Lugano, Alban a dû affronter une hyperthermie. La faute à une combinaison de sécurité un peu trop chaude dans une eau à 29 degrés. Résultat : un gros coup de chaud et quelques jours de pause forcée. Mais rien de tout ça n’a entamé sa détermination.
Une odyssée qui ne fait que commencer
Ce périple, Alban le qualifie “d’odyssée de résilience et d’espoir”. Inspiré par des climatologues de renom comme Christophe Cassou, il veut désormais partager son expérience au plus grand nombre. Avec une arrivée le 13 octobre, journée nationale de la résilience, c’était donc la cerise sur le gâteau. Mais pour Alban, ce n’est qu’une étape dans un engagement à long terme. En tout cas, si ce jeune aventurier nous a montré qu’il est possible de rallier Ljubljana à Nice en 112 jours, il nous rappelle surtout qu’il est grand temps de se mobiliser pour le climat !
Source : France 3