Notre empreinte écologique pèse de plus en plus lourd. Aux quatre coins du monde, des initiatives citoyennes voient le jour, comme celle de Maja Rosén, une militante suédoise qui a décidé de ne plus prendre l’avion depuis 10 ans.
Face à la hausse des émissions de CO2, de nombreux voyageurs se sentent coupables de prendre l’avion. A l’échelle mondiale, le trafic aérien est responsable de 5% des émissions de dioxyde de carbone dans le monde. Ses répercussions ne sont d’ailleurs pas prêtes de diminuer puisque le nombre de voyageurs aériens devrait doubler dans moins de 20 ans. Pour contrer le phénomène, un mouvement est apparu en Suède : le "flygskam", soit la honte de prendre l’avion.
Soucieux du réchauffement climatique, plusieurs milliers de personnes à travers le monde ont décidé de délaisser l’avion pour se tourner vers les transports ferroviaires. « L’année dernière, les ventes de tickets Interrail ont augmenté d’un peu plus de 60% et les prévisions pour cette année laissent présager une augmentation similaire » explique le quotidien suédois Svenska Dagbladet.
Le mouvement s’est notamment popularisé grâce à la jeune activiste Greta Thunberg qui s’est rendue au Forum économique de Davos en train. Les scientifiques répètent que nous devons faire un changement rapide et sans précédent de nos habitudes de vie pour empêcher le réchauffement climatique. « Prendre l’avion est le moyen de transport le plus destructeur. Posons-nous les bonnes questions », annonce le journaliste John Vidal à The Guardian.
Vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire...
