Tout commence le 10 janvier 2022, une soirée que deux étudiantes niçoises n’oublieront jamais. Vers 22 heures, alors qu’elles marchent le long de l’avenue Robert-Schumann, près de la fac de Droit, un homme surgit. L’une d’elles sera violée et volée, l’autre subira une tentative de vol accompagnée de violence. L’angoisse s’installe, et le quartier universitaire devient le théâtre de multiples agressions en l’espace de quelques jours.
Une enquête longue et semée d’embûches
Pendant cinq jours, du 10 au 15 janvier 2022, la panique règne autour de la fac. Quatre plaintes pour agressions sexuelles et viol sont déposées, et deux suspects sont arrêtés. Le premier est rapidement innocenté, tandis que le second, jugé pénalement irresponsable, est hospitalisé d’office. Le casse-tête continue pour les enquêteurs, mais un indice crucial ne trompe pas : l’ADN du violeur, retrouvé sur le corps de ses victimes, pointe vers un autre homme.
Un suspect retrouvé grace à l'ADN
C’est finalement grâce à cet ADN que le Service Local de Police Judiciaire (SLPJ) identifie le coupable. L’homme de 31 ans, de nationalité tunisienne et sous OQTF, est déféré et mis en examen selon nos confrères de Nice-Matin. Une avancée majeure dans une enquête qui aura nécessité des mois de travail méticuleux.
Source : Nice Matin