L’idée n’est pas nouvelle, mais elle revient plus insistante que jamais : construire une ligne de métro souterraine reliant Nice à Vintimille, en passant par Monaco. Sur le tracé imaginé, une douzaine d’arrêts stratégiques : Allianz Riviera, Nice-Nord, Pasteur, les différents quartiers monégasques (de Fontvieille à Saint-Roman), Carnolès et enfin la ville frontalière italienne.
Un métro express pour relier Nice, Monaco et Vintimille
Résultat sur le papier : Nice-Est accessible en 11 minutes, l’aéroport en 23 minutes depuis Monaco. De quoi faire pâlir d’envie tous ceux qui passent aujourd’hui plus d’une heure dans les embouteillages. Estimé à 4 milliards d’euros, le projet serait amorti sur un siècle, comme les grands chantiers ferroviaires internationaux. “Le ticket coûterait plus d’un euro, mais toujours moins que le carburant, les péages et le stationnement”, insiste Philippe Ortelli.
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Si le patron de la FEDEM remet le sujet sur la table, c’est parce que la situation devient intenable pour les salariés comme pour les employeurs. Chaque jour, des milliers de travailleurs perdent un temps fou sur la route pour rejoindre Monaco. Les solutions actuelles ? Parkings de dissuasion, navettes, ralentissement de la circulation à Cap-d’Ail, mais elles sont jugées insuffisantes. Et les embouteillages s’intensifient, au point de décourager certains employés de venir travailler…
Un projet colossal mais jugé réaliste
Ce métro transfrontalier, c’est la promesse de désengorger la Côte d’Azur tout en développant un bassin d’emplois élargi, notamment côté italien. Si certaines communes comme Villefranche-sur-Mer ou Saint-Jean-Cap-Ferrat ne seraient pas desservies (contraintes géologiques obligent) l’impact serait tout de même majeur pour la mobilité régionale. Pas d’expropriations prévues, pas de nuisances majeures selon lui, et un métro qui circulerait 24h/24 et 7j/7. L’idée fait encore sourire certains sceptiques, mais pour ses partisans, elle a tout d’un projet d’avenir. Reste à savoir si ce rêve d’ingénierie deviendra réalité… ou si le métro Nice-Monaco restera pour longtemps encore dans la catégorie des belles utopies azuréennes.
Source : Nice Radio