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Nice dit non à Shein : la fast fashion ne s’installera pas sur la Côte d’Azur

undefined undefined 12 novembre 2025 undefined 19h00

Camille Miranda

Les points de vente de Nice et de Saint-Laurent-du-Var (à Cap 3000) ne sont pas concernés par le partenariat avec le groupe SGM, propriétaire du BHV et de quelques Galeries Lafayette (Angers, Dijon, Grenoble, Limoges et Reims). Une précision confirmée par le directeur des Galeries Lafayette de Nice, Nicolas Pereira, et relayée sur X (ex-twitter) par Christian Estrosi lui-même.

Une décision éthique, pas juste symbolique

Depuis des années, Shein concentre les critiques : conditions de production opaques, pollution textile massive, surconsommation encouragée… jusqu’à des affaires bien plus graves. La marque a récemment été signalée à la justice pour la vente de poupées sexuelles à l’image d’enfants, une polémique qui relance le débat sur son éthique et son impact sociétal. Le premier adjoint au maire, Anthony Borré, n’y est pas allé par quatre chemins, qualifiant Shein de “plus gros pollueur textile de la planète”. Une prise de position dans la lignée de celle de Christian Estrosi, qui s’était déjà opposé à une boutique éphémère Shein à la Gare du Sud l’an dernier.

Nice trace sa voie

En refusant l’arrivée de Shein, Nice envoie un message fort : la mode oui, mais pas à n’importe quel prix. Une décision en phase avec une tendance grandissante : celle d’une consommation plus raisonnée, respectueuse de l’environnement et des travailleurs. Sur la Côte d’Azur, les Galeries Lafayette continueront donc de briller… mais sans fast fashion en vitrine. Et franchement, ça fait du bien de voir un peu de bon sens tenir tête à la surproduction mondiale !