dkjkdj

Les vacances d’avril et les ponts de mai menacés par une grève de la SNCF

Publié le 28 mars 2025 à 07h00

Modifié le 28 mars 2025 à 07h03

par Flora Gendrault

Les voyageur·ses commencent à connaître la chanson : ces dernières années, il est fréquent que le personnel de la SNCF serre la vis à l'approche des vacances. Celles d’avril n’échappent pas à la règle, puisque selon les informations du Parisien, le syndicat Sud Rail a déposé un préavis de grève du 17 avril au 2 juin à la demande des contrôleur·ses – les "cheminots ASCT" dans le jargon – et de leur collectif national. La période comprend une partie ou la totalité des vacances d’avril selon les zones, ainsi que les ponts du mois de mai, très convoités par des travailleur·ses en quête de repos à moindre coût. 


« Nous allons taper fort, là où cela peut faire mal » 

L’objectif : faire pression sur la SNCF. Interrogé par un journaliste du média francilien, Olivier, un des responsables du collectif, explique avoir sollicité la direction « depuis des semaines », se heurtant à un mur. « Nous allons taper fort, là où cela peut faire mal », a-t-il ainsi menacé ; taper fort en visant une partie des week-ends des vacances de printemps, y compris le week-end du 20 avril, qui concerne toutes les zones, ainsi que les ponts de mai (1er, 8 et 29 mai).

En faisant grève, les contrôleurs paralyseraient le trafic, puisque leur présence en rame est nécessaire afin d’assurer la mission de sécurisation des voyageurs, inscrite dans le Code des Transports. La Pentecôte (8 juin) est toutefois épargnée. 


À la SNCF, l’optimisme de mise 

Mais alors, doit-on vraiment s’inquiéter et prévoir un plan B ? « Tous les préavis ne conduisent pas à des conséquences », affirme SNCF Voyageurs, qui assure être en phase de « dialogue » afin de rassurer les voyageur·ses. Pour éviter la grève, les organisations syndicales et la direction devront arriver à un accord, alors qu’un communiqué de Sud Rail publié ce lundi 24 mars déplorait les conditions de travail des contrôleur·ses.

En cause, les horaires de travail modifiés « au jour le jour », ainsi que la mise en place d'un « nouveau logiciel informatique » qui modifie le planning des contrôleur·ses « sans arrêt, sans avis préalable ». Le préavis réclame aussi une augmentation de « 100 euros mensuels minimum » de la prime de travail des ASCT. « Notre direction ne bouge que si nous instaurons un bras de fer », conclut Olivier auprès du Parisien. Un bras de fer qui s’annonce, une nouvelle fois, musclé. 

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
nca-2025-palais-des-expositions-cam-hall-patio-07-

Un immense bâtiment de 17 000 m² avec salle de spectacle et cinéma va voir le jour à Nice

Publié le 4 avril 2025 à 19h00

par Antoine Lebrun

D’ici 2030, Nice se dotera d’un lieu culturel d’envergure. Le Palais des Expositions, construit entre 1956 et 1964, va connaître une véritable métamorphose pour devenir le Palais des Arts et de la Culture. Avec ses 17 000 m² de surface, sa voûte monumentale de 69 mètres de portée et 150 mètres de longueur, ce bâtiment emblématique accueillera la future grande salle du Théâtre National de Nice (800 places), la cinémathèque ainsi qu’un espace d’expositions.

Après avoir bouclé les études préliminaires, la mairie de Nice s’apprête à lancer une procédure de dialogue compétitif dans les semaines à venir. L’objectif ? Affiner les contours du projet et répondre aux attentes des artistes et du public. Pour Christian Estrosi, cette transformation s’inscrit dans une politique culturelle menée depuis 15 ans, visant à dynamiser l’offre artistique et à offrir aux créateurs un outil moderne et performant.

La ville de Nice en pleine métamorphose

Ce projet s’ajoute aux nombreuses rénovations en cours dans la ville, notamment celles du MAMAC, du Museum d’Histoire naturelle, de la bibliothèque Louis Nucéra et du Musée des Beaux-Arts Jules-Chéret. Nice entend ainsi s’imposer comme un véritable territoire de création et de partage.

Le budget alloué à la culture pour 2025 s’élève à 93,1 millions d’euros, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente. Parmi cette enveloppe, 16,4 millions seront spécifiquement dédiés à la rénovation et à la maintenance des établissements municipaux. La livraison du Palais des Arts et de la Culture est prévue pour 2030, et promet de redéfinir le paysage culturel niçois pour les décennies à venir.


Source : Paris Côte-d'Azur


À LIRE AUSSI