fetipied-edit

Voyage au coeur du business parallèle et lucratif des fétichistes des pieds

Publié le 4 décembre 2019 à 11h46

Modifié le 5 janvier 2021 à 08h06

par Lisa B


Pas besoin du darknet, non, les réseaux sociaux et autres sites spécialisés suffisent très bien pour vendre des photos de vos pattes. Il s’avère même que c’est un marché très lucratif. Cette pratique est plus répandue à l’étranger, mais commence à arriver tranquillement dans l’Hexagone. Dérivée du Money slavering, c’est-à-dire être dominé financièrement pas des money miss, une personne qui cherche à être insultée, salie et ruinée par son "maître" ou sa "maîtresse", ce business est un mélange entre le Financial Domination et le fétichisme où les clients achètent des photos de pieds.

Voir cette publication sur Instagram

Lui servir de paillasson... #model974#reunion#trampling#fetichiste#feetfemdom#974slave#reunionisland

Une publication partagée par Diégo (@diego97410) le


La relation client

Il y a deux types de vendeurs, le plus souvent féminins. D’un côté, des jeunes filles ou étudiantes qui veulent gagner de l’argent facilement, business is business. D’un autre côté, il y a les money miss, dont les noms sont codés et ayant comme préfixes "maîtresse" ou "déesse" ; ces personnes usent de la domination sur leurs soumis, ces derniers leur donnant tous l’argent qu’elles veulent.

Plusieurs plateformes d’échange ont émergé telles que FetLife ou VendsTaCulotte où l’ont peut vendre ou acheter des photos fétichistes. Instagram (évidemment) recense près de 19 000 publications avec le hashtag #fetichiste. Selon Cosmopolitan, certaines maîtresses peuvent gagner plus de 4 600 livres sterling par mois, soit environ 5 200€.


Il est très difficile de pénétrer ce réseau car les adeptes du fétichisme n’ont pas envie qu’il y ait plus de visibilité de l’extérieur (ça, on comprend). On apprend tout de même qu’il existe des « voleurs de soumis » qui « dépouillent des soumis naïfs ». C’est pourquoi Fakes Catcher, un compte twitter se donnant pour mission de vérifier les identités des participants, a été créé. Voici ses mots : « Je sers juste à faire du ménage dans cette communauté entre les bonnes dominatrices et les mauvaises... idem pour les soumis. Pour éviter les mauvaises rencontres ou les abus ».

Voir cette publication sur Instagram

E.X.E.C.U.T.I.O.N les CHIENNE ! ???? #chienne #chiennesoumise #fetichiste #pieds

Une publication partagée par  ????Maîtresses Blanche Chloé ???? (@chloefeet18) le

En bref, si il vous manque des sous, que vous êtes prêt a imaginer un inconnu faire des trucs un peu coquins en regardant la photo de vos petons, ou si vous trouvez ça excitant d'une manière ou d'une autre, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Tous à vos Smartphones.

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
shutterstock-209525416-1-1-

Cette célèbre place en plein coeur de Nice va totalement se métamorphoser

Publié le 11 avril 2025 à 19h00

par Camille Miranda

Située entre le parc du Ray et la zone piétonne de Borriglione, la place Alexandre-Médecin a longtemps été un spot vivant, où se tenaient vide-greniers et animations. Mais ces dernières années, le charme s’est un peu évaporé. Heureusement, Christian Estrosi a pris les choses en main !

Le projet, annoncé début avril par le maire lui-même, vise à doubler la surface actuelle du square : de 900 m² à 1800 m². Comment ? En supprimant une partie des voiries trop larges (jusqu’à 25 mètres de large), qui aujourd’hui isolent la place et empêchent les piétons d’y accéder facilement. Cela va donc laisser place à un espace agrandi, plus vert, mieux connecté aux commerces et aux façades alentour.

Un espace plus vert et plus calme

Avec cette rénovation, l’idée est de lui redonner sa fonction première : un lieu de vie, de rencontres et de détente, sous le soleil du nord niçois. La circulation sera apaisée, une chaussée supprimée et de nouveaux cheminements piétons viendront relier la place aux rues voisines. Même si le calendrier complet n’est pas encore connu, le maire promet qu’une première phase sera achevée d’ici fin 2025.

Plus d’infos


À LIRE AUSSI