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Le 1er championnat du monde de frite débarque cette année en France !

Publié le 23 juin 2023 à 19h02

Modifié le 23 juin 2023 à 19h02

par Auriane Camus

Le 7 octobre prochain se tiendra le tout premier Championnat du monde de la frite ! Un événement unique à ne manquer sous aucun prétexte à Arras, dans le Pas-de-Calais. Alors qu'il existe des concours pour presque tout et n'importe quoi, comme celui du plus long fil d'aligot (oui oui), la frite, elle, était laissée pour compte. Grave erreur car elle est pourtant bien plus qu'un rectangle de pomme de terre. Petite, grande, à la graisse de boeuf, croustillante ou épaisse... La frite peut être cuisinée de bien des façons (même si entre nous on sait déjà où va notre préférence). Il est donc PRIMORDIAL de les départager ! Et puis... Ça nous donne une bonne excuse pour manger des frites aussi.

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Trouver la meilleure frite du monde

La ville d'Arras organise donc cette grande compét' où se rencontreront professionnels de la cuisine et amateurs avec pour seul et unique but : dénicher LA meilleure frite du monde. Tout simplement. Mais ce n'est pas tout ! Les participant·e·s devront aussi réaliser une bonne sauce pour accompagner les frites. Un jury, composé de professionnel·le·s et d’amoureux·euses de la frite, rendra ensuite son verdict.

Pour cette première édition, c'est le journaliste et critique gastronomique préféré des Parisien·ne·s, François-Régis Gaudry, qui jouera le rôle de parrain du championnat du monde de la frite. « Les lauréats de chaque catégorie se verront décerner un trophée spécialement conçu pour cet événement gastronomique original et gourmand, attendu comme l’un des grands temps forts du calendrier de La Région Européenne de la Gastronomie 2023 » peut-on lire sur le site de l'office de tourisme d'Arras Pays d'Artois.

Bien sûr, on y sera pour manger « des frites, des frites, des frites ! »

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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