kiosque-journaux-comptoir-croissants-le-bonbon-par

Un ancien kiosque à journaux transformé en comptoir à croissants !

Publié le 5 juillet 2024 à 08h00

par Clémence Varène

Depuis le 15 juin, et jusqu'à la fin des Jeux olympiques et paralympiques, la boulangerie Frappe, bien connue aux alentours de la place Voltaire, a pris ses quartiers dans… un ancien kiosque à journaux. Suite à un appel à projets lancé par la Mairie du 11e, la Maison a donc investi ce local pas comme les autres, sans cuisine et sans eau courante, pour y installer un comptoir à croissants !


Vive le mono-produit

Dans cette petite cahute pas plus grande qu’une chambre de bonne parisienne, l’équipe de Frappe vous attend du mercredi au dimanche toute la journée, pour vous proposer une déclinaison de croissants. Du classique au beurre à celui fourré d’une délicieuse crème vanille, en passant par le croissant géant, ce sont une dizaine de versions différentes qui vous attendent. De quoi permettre à chacun de trouver la viennoiserie dont il a envie. Et, bien évidemment, toutes ces petites douceurs sont vendues fraîches, puisqu'elles sont préparées dans l’un des laboratoires de la Maison situé à deux pas.


Un investissement pour les JO

Pour pouvoir s'installer dans ce mouchoir de poche, la boulangerie a dû débourser une certaine somme, qu’elle espère bien rentabiliser grâce aux JO qui arrivent très prochainement. L'afflux (relatif) de touristes devrait en effet permettre de favoriser les ventes. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que Solène, la directrice, a choisi de mettre en avant le croissant, symbole même de la gastronomie française. Petit clin d'œil à l'histoire de ce kiosque, toutes les viennoiseries sont vendues dans des papiers journaux, ce qui ne manquera pas de ravir les visiteurs. Le kiosque sera donc ouvert tout l’été, avant de fermer quelques jours à la fin du mois d'août. Après cela, il sera à nouveau disponible jusqu’au mois d’octobre ! Ça vous laisse largement le temps de choisir entre les différentes offres… Ou de toutes les tester !

Kiosque à croissants Frappe
128, boulevard Voltaire – 11e
Du mercredi au dimanche de 9h30 à 17h30
Plus d’infos

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
dkdd

La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


À LIRE AUSSI