kodkod

Les Bistrots Pas Parisiens installent leur prochain resto’ dans un château !

Publié le 31 janvier 2025 à 13h00

par Flora Gendrault

© Château Chanorier

Forts de 10 restaurants et d’une boulangerie en bordure de la capitale, les Bistrots Pas Parisiens s’initient à la vie de château et posent leurs bagages dans un superbe édifice de Croissy-sur-Seine (Yvelines). Ouverture prévue l’été prochain. 

Après avoir tenu le Bistrot Top Chef à Suresnes et participé à l’ouverture de la nouvelle adresse en hauteur de Danny Khezzar à Rueil-Malmaison, deux établissements phares des Hauts-de-Seine, les Bistrots Pas Parisiens prennent le large vers l’Ouest pour élire domicile aux Yvelines. Leur point de chute : le château Chanorier, qui abritera le prochain restaurant du groupe, représenté par Hakim Gaouaoui et accompagné du présentateur Stéphane Rotenberg, dès l’été prochain. 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par BISTROTS PAS PARISIENS️ (@pasparisiens)


Dîner au cœur d’un château du XVIIIe siècle 

Nichée à Croissy-sur-Seine, cette élégante demeure du XVIIIᵉ siècle incarne tout le raffinement architectural de son époque. Érigée pour la famille Le Bas de Courmont, de riches financiers sous le règne de Louis XV, elle a traversé les siècles en passant entre les mains de divers propriétaires influents. À la fin du XIXᵉ siècle, le comte de Chanorier en fait l’acquisition, lui léguant ainsi son nom actuel. 

Transformé au fil du temps, ce château a su préserver son charme d’antan tout en s’adaptant à de nouveaux usages. Aujourd’hui, il s’épanouit en tant que centre culturel dynamique, accueillant des expositions, un musée consacré à l’impressionnisme, ainsi qu’un espace dédié aux enfants. Le nouveau restaurant des Bistrots Pas Parisiens, qui ouvrira sous la verrière de la demeure, complètera ainsi ses prestations déjà variées. Avant eux, les chefs italiens Massimiliano Balossi et Maurizio Gonezzi y avaient dirigé un établissement pendant cinq ans. 


Un restaurant de chef·fe ! 

Si c’est la première fois que les Bistrots Pas Parisiens investissent les Yvelines, le concept de leurs restaurants, lui, reste inchangé : proposer une courte carte conçue par un·e chef·fe - souvent de renom -, avec du fait maison et rien que du fait maison, tout en garantissant aux client·es des tarifs accessibles. Ça donne plusieurs menus composés de 4 entrées, 4 plats, 4 desserts, le tout pour un prix allant de 34€ à 39€. Pour l’instant, ni le nom, ni le·la chef·fe des lieux ne sont connus, mais vu le cadre royal dans lequel ils s’inscrivent, on prévoit du très haut niveau. Rendez-vous dans six mois pour booker votre résa ! 

Château Chanorier 
12, grande Rue - Croissy-sur-Seine (78) 
Infos à venir 

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
serge-gainsbourg

Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

© Serge Gainsbourg (À bouts portants) - INA

En l’honneur du 97e anniversaire de la naissance de Serge Gainsbourg, un cycle de projections cinématographiques va être lancé dans son ancienne maison transformée en musée depuis 2023. 

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
Plus d’infos


À LIRE AUSSI