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Le Verre Luisant, une nouvelle cantine façon bistro parisien dans le 4e

Publié le 12 octobre 2020 à 09h50

Modifié le 12 octobre 2020 à 16h12

par La Rédac'

C’est avec une certaine curiosité que nous poussons la porte de ce nouveau venu, situé dans le Bas Marais. Un gros matou, prénommé Mojito, y a pris ses quartiers et nous accueille dans une atmosphère conviviale et familiale. À l’heure de l’happy hour, les tablées de trentenaires se retrouvent autour d’un cocktail ou d’une bonne bière (5,50 €), qu’ils épongent à coups de généreuses planches de charcut’ et de frometon, de fricandeau – un pâté cuit au four – ou encore, de délicieuses rillettes de saumon faites maison, qu’ils accompagnent d’un pain grillé tout droit sorti du four de la boulangerie Marnay.



« Ça me tenait à cœur de choisir ces bons produits avec soin, ils viennent tous de producteurs auvergnats que je connais bien », nous confie Julien, le jeune patron. Mais la surprise se trouve résolument dans les plats, cuisinés avec amour par Siva, qui oscillent entre classicisme et exotisme. On pense notamment à la soupe à l’oignon (notre passion) et une plâtrée de lumaconi au pesto et ricotta, qui nous ont régalé les papilles.



On retiendra également l’offre végétarienne, comme la patate douce farcie au quinoa et béchamel ainsi que le délicieux mijoté de légumes au lait de coco et curry, sublimé grâce au chef et à ses petits secrets de famille. Pour arroser tout ça, Julien propose des cocktails bien maîtrisés ainsi qu’une courte carte de vins triés sur le volet.


Des assiettes qui évoluent tous les jours en fonction de l’arrivage et des saisons, des produits haut de gamme et ultra frais, des mets goûtus à prix intéressants, n’est-ce pas là la clé d’un endroit charmant ? Promis, on reviendra pour déguster le couscous du jeudi midi !

Le Verre Luisant
64, rue de la Verrerie – 4e
Tél. : 01 43 48 34 43
Tous les jours, de 9h à 1h

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Anatomie d’un suicide, un récit féminin et familial au Théâtre des Amandiers

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Questionner l’héritage familial, la place de la femme et de la mère dans la société, les injonctions qui leurs sont attachées… Depuis le 20 mars et jusqu’au 19 avril 2025, le Théâtre Nanterre-Amandiers accueille sur ses planches la pièce Anatomie d’un suicide. Dans une mise en scène de Christophe Rauck, le texte d’Alice Birch (scénaristes de séries comme Normal People, Dead Ringers…) se déploie telle une partition convoquant plusieurs scènes en un même tableau. Sur scène, 10 comédien·nes incarnent 27 personnages pour livrer une performance puissante, mêlant humour et émotion.


©Anatomie d'un suicide/Théâtre Nanterre-Amandiers


Trois femmes, trois histoires

Carol, Anna et Bonnie – respectivement incarnées par Audrey Bonnet, Noémie Gantier et Servane Ducorps – sont trois femmes en quête de sens, issues de trois générations différentes. Toutes, pourtant, sont liées par un héritage familial douloureux, un traumatisme qui se transmet au fil des années. Comment se sentir libre quand il faut constamment lutter contre des forces destructrices ? Comment parvenir à faire dialoguer sa part d’obscurité avec sa lumière ? Est-ce réellement possible de laisser le passé derrière soi ? Qu'est-ce qui pousse à commettre l'irréparable ? 

En dévoilant les côtés flamboyants, mais aussi les plus sombres de ses personnages, l’autrice britannique Alice Birch se penche sur la brutalité de la maternité et les conséquences des injonctions de la société par rapport à ce rôle, pour comprendre le mal-être qui ronge ces trois femmes. 


©Anatomie d'un suicide/Théâtre Nanterre-Amandiers


Une mise en scène précise et complexe

C’est dans une pièce à la précision incomparable que ce drame familial se développe. Les trois femmes évoquent individuellement leurs histoires qui s’entrecroisent malgré la différence générationnelle. Usant d’humour, d’une écriture pointue, de répliques en miroir et de synchronicité, Alice Birch crée une partition idéalement construite où les voix de ses personnages s’entremêlent pour jouer une parfaite mélodie. Au fil des récits qui dépassent le temps et les frontières, le schéma familial se révèle, permettant aux différentes pièces du puzzle de s'assembler. Une pièce grandiose, à ne surtout pas manquer ce printemps !


©Anatomie d'un suicide/Théâtre Nanterre-Amandiers


Anatomie d’un suicide

Théâtre Nanterre-Amandiers
7, avenue Pablo-Picasso – Nanterre 
Jusqu’au 19 avril 2025
Plus d’infos et billetterie 


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